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@ -613,15 +613,21 @@ Dans le cas d'une soudure qui serait réalisée en trichant quelque peu, cela n'
grandes conséquences, mais si l'on prend l'exemple d'un rivetage, on doit alors percer un trou dans chaque pièce afin
d'y passer le rivet puis de le marteler pour qu'il ne puisse plus ressortir. Mais si aujourd'hui un artisan prend le
plus souvent sa perceuse, le forgeron médiéval se servait d'une sorte de poincon pour repousser la matière sur les côtés
et ainsi réaliser son trou. La différence est que désormais, la matière est enlevée par usinage, ce qui fragilise la
et ainsi réaliser un trou renflé. La différence est que désormais, la matière est enlevée par usinage, ce qui fragilise la
pièce et peut donc avoir des conséquences sur la solidité de l'ensemble une fois assemblé. Attention, ce n'est pas le
cas de tous les artisans, car bon nombre de ferroniers d'art se servent encore de cette technique dans un but également
esthétique. Mais devant le nombre relativement faible en France de ces personnes\footnote{Pas plus de 6000 ferroniers en
France, selon un reportage diffusé par AfpaWebTv sur YouTube (\url{https://www.youtube.com/watch?v=XD6oIWfJypw})},
la technique semble donc s'oublier quelque peu, notamment par l'influence de l'industrie qui peut pousser les artisans à
prendre des raccourcis dans la réalisation de leurs œuvres\footnote{Comme on le voit dans cette vidéo prise sur une
cas de tous les artisans, car bon nombre de ferroniers d'art se servent encore de cette
technique\footnote{De plus, cette technique est au programme d'apprentissage du CAP
Ferronier(Source: \url{http://www.formationchampagneardenne.org/formation-cap-ferronnerie-FC-3069.html})} dans
un but également esthétique. Mais devant le nombre relativement faible en France de ces
personnes\footnote{Pas plus de 6000 ferroniers en France, selon un reportage diffusé par l'Afpa
(Organisme de formations professionnelles) sur YouTube
(\url{https://www.youtube.com/watch?v=XD6oIWfJypw})}, la technique semble donc s'oublier quelque
peu, notamment par l'influence de l'industrie qui peut pousser les artisans à prendre des raccourcis
dans la réalisation de leurs œuvres\footnote{Comme on le voit dans cette vidéo prise sur une
manifestation publique à travers les nombreux copeaux, synonymes d'usinage
(\url{https://www.youtube.com/watch?v=7vQviXL2QWU})}.
\section{Peu de changements, mais des nouveautés}
\paragraph{}
Si la forge d'aujourd'hui ressemble tout de même grandement à celle d'autrefois, elle bénéficie cependant d'un grand
@ -814,15 +820,45 @@ appliquée pendant des heures avec un chiffon pour bien imprégner le métal et
\section{Rencontre avec Denis Poux}
\label{denis}
% C'est à Chaudron (25) que ce ferronier d'art est installé et c'est là que j'ai pu avoir le plaisir de le rencontrer le 31 Octobre. Il
% m'a beaucoup parlé de sa passion et m'a énormément éclairé sur la façon dont peut vivre un artisan qui travaille le fer
% aujourd'hui.
C'est à Chaudron (25) que ce forgeron a racheté une ferronerie d'art il y a quelques années pour
s'y installer. J'ai donc pu me rendre une première fois dans cet atelier pendant les vacances de la
Toussaint afin de l'observer travailler et qu'il m'explique et me raconte son travail et sa passion.
\paragraph{}
Lorsque je suis rentré la première fois dans l'atelier et que j'ai demandé s'il était bien le
forgeron, sa réponse fût "si on veut, oui". Il m'expliqua par la suite qu'il ne pratique pas
uniquement la forge, car la ferronerie d'art est un métier bien plus complet. Il faut en effet
savoir non seulement forger, mais aussi découper, meuler, souder, en bref, travailler le métal de
toutes les manières que ce soit, mais il faut aussi surtout savoir dessiner.
\paragraph{}
C'est là un des points sur lesquels il a le plus insisté pendant notre rencontre, la ferronerie est
bien un art, celui de faire quelque chose de beau, parfois fonctionnel suivant la demande ou
l'envie, mais l'aspect esthétique est dans tous les cas toujours pris en compte.
\subsection{Un artisan amateur}
% <Denis> est avant tout un passionné, puiqu'il pratique la ferronerie pendant son temps libre. Effectivement, il n'est
% pas à son compte comme artisan professionnel car il est salarié dans une entreprise, ce qui lui permet de vivre
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Denis est avant tout un passionné, puiqu'il pratique la ferronerie pendant son temps libre.
Effectivement, il n'est pas à son compte comme artisan professionnel car il est salarié dans une
entreprise, ce qui lui permet de vivre et lui a également permis d'investir dans cette forge.
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Autodidacte de formation, il a par la suite, lors d'un congé formation dans le cadre de l'entreprise
qui l'emploi, passé un CAP (Certificat d'Aptitude Professionnelle) de ferronerie afin de pouvoir
obtenir le statut d'artisan qui lui permet de vendre ce qu'il fabrique, ou bien de prendre des
commandes particulières auprès des clients qui auraient des besoins très spécifiques. Il projette
maintenant d'obtenir par un VAE (Validation des Acquis de l'Expérience) le titre de Ferronier, mieux
reconnu dans le domaine de l'artisanat, et dont la formation est plus complète que celle du CAP.
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Aujourd'hui il travaille donc une partie de son temps dans une entreprise pontissalienne, et le
reste du temps dans son atelier où il réalise à la fois des objets d'art purement décoratif, mais
aussi des objets utiles comme des rampes d'escalier, ou encore des réparations de ce que peuvent lui
amener les clients qui viennent le voir.
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Mais pour toutes ces réalisations, la simple forge ne suffit généralement pas et il recourt alors
très souvent à d'autres techniques plus modernes.
\subsection{De la forge à la métallerie}
\paragraph{}
Si la forge est l'art de travailler le métal par des déformations, à chaud ou à froid, le plus
souvent par des coups de marteau, mais parfois également par des pliages
\subsection{De nouveaux problèmes apparaissent}
% Tout seul: difficulté à manipuler certaines pièces