Fini le rapport! Début du slide!
444
MR00.tex
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@ -15,35 +15,67 @@
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\usepackage{color}
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\usepackage{fancyhdr}
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\usepackage{listings}
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\usepackage[colorlinks=true,linkcolor=black]{hyperref}
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\usepackage[colorlinks=true,allcolors=black]{hyperref}
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\usepackage[font=small,labelfont=bf,margin=\parindent,tableposition=top]{caption}
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\setcounter{tocdepth}{2}
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%inner meta
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\title{MR00 - Comparaison entre la forge médiévale et la forge artisanale moderne}
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\author{Florent JACQUET}
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\date{\today}
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\begin{document}
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\maketitle
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\begin{titlepage}
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\includegraphics[width=0.4\textwidth]{logo_utbm.png}
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\begin{center}
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\textsc{\LARGE Université de Technologie de Belfort Montébliard}\\[1cm]
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\textsc{\Large MR00}\\
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\rule{\linewidth}{0.5mm}
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{ \huge \bfseries Comparaison entre la forge médiévale et la forge artisanale moderne\\[0.4cm] }
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\rule{\linewidth}{0.5mm}
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\vskip1cm
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% Author and supervisor
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Florent \textsc{Jacquet}
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\\\includegraphics[scale=0.4]{enclume.jpg}
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{\large \today}
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\end{center}
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\end{titlepage}
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\chapter*{Remerciements}
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\addcontentsline{toc}{chapter}{Remerciements}
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Avant toutes choses, je souhaite remercier les personnes qui m'ont aidé et qui ont donc contribué de manière directe ou
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indirecte à mes recherches pour la réalisation de ce rapport. Je remercie donc particulièrement M. Denis \textsc{Poux}, ferronier
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d'art à Chaudron (25), qui a bien voulu prendre le temps de me faire visiter son atelier et qui a également répondu à
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toutes les questions que j'ai pu lui poser. Je remercie également le Musée du Fer de Vallorbe (VD, Suisse), et particulièrement une
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des forgeronnes y travaillant, pour la démonstration réalisée dans une parfaite conservation d'un atelier des
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Grandes Forge de Vallorbe. Je remercie encore mes parents pour m'avoir toujours emmené en visite partout où nous
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allions, et particulièrement pour la visite du chantier médiéval de Guédelon en 2007, d'où j'ai également pu tirer
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quelques belles images. Enfin, je remercie Mme. Marina \textsc{Gasnier} pour m'avoir suivi et conseillé dans mes recherches
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durant tout le semestre au cours du quel ce rapport fût rédigé.
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\tableofcontents
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\listoffigures
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\newpage
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\section*{Introduction}
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\addcontentsline{toc}{section}{Introduction}
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\chapter*{Introduction}
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\addcontentsline{toc}{chapter}{Introduction}
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\subsubsection{}
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\paragraph{}
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Depuis environ 1800 avant Jésus Christ, l'Homme travaille le fer, et depuis près de quatre ou cinq millénaires avant JC,
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Depuis environ 1800 avant Jésus Christ (JC), l'Homme travaille le fer, et depuis près de quatre ou cinq millénaires avant JC,
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il a découvert le métal à travers le cuivre. Mais si au départ ses ouvrage restent très sommaires, ils s'affinent avec
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le temps et l'expérience des artisans de l'époque.
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\paragraph{}
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Entre la chute de l'Empire Romain d'occident vers le V\ieme siècle après JC et la Renaissance au XV\ieme, s'étant le
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Entre la chute de l'Empire Romain d'occident vers le V\ieme{} siècle après JC et la Renaissance au XV\ieme{}, s'étant le
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Moyen-Âge. À cette époque, la forge est un des métiers les plus important et des plus pratiqué, car hormis le bois, la
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pierre, ou le tissus par exemple, le fer reste un des matériaux les plus utilisé pour réaliser la plupart des objets et
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constructions de l'époque. En effet, du fer à cheval à la ballustrade de balcon, en passant par toutes sortes
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@ -59,15 +91,15 @@ entre lesquels il se retrouve coincé. La difficulté réside donc principalemen
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forgeron arrive à donner ses coups.
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\paragraph{}
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Une autre grosse difficulté se trouve dans la gestion de la température, puisque même si il reste possible de forger à
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froid, on préfère généralement chauffer le métal afin de l'assouplir, de l'attendrir, et ainsi de le rendre beaucoup
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plus facile à travailler. Mais il existe de nombreuses températures de travail, dépendant de ce que l'on veut faire, et
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celles-ci s'étendent de la température ambiante jusqu'à plus de 1200C, ce qui laisse une très large possibilité de
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chauffe et complexifie donc la tâche du forgeron.
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froid, on préfère généralement chauffer le métal afin de l'assouplir en changeant sa structure cristalline, et ainsi de
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le rendre beaucoup plus facile à travailler. Mais il existe de nombreuses températures de travail, dépendant de ce que
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l'on veut faire, et celles-ci s'étendent de la température ambiante jusqu'à plus de 1200\degres{}C, ce qui laisse une
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très large possibilité de chauffe et complexifie donc la tâche du forgeron.
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\paragraph{}
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La dernière des difficulté est lié à la température, puisqu'il s'agit des traitements thermiques. Réaliser une pièce est
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un chose, mais lui donner les propriétés mécaniques voulus en est une autre, et le traitement thermique intervient là
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car c'est principalement lui qui confère aux pièces leurs propriétés. Ce n'est que depuis que l'on commence à connaître en finesse la
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métallurgie, vers le XIX\ieme siècle, que l'on comprend vraiment ce qu'il se passe, mais cela n'empêchait pas nos
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métallurgie, vers le XIX\ieme{} siècle, que l'on comprend vraiment ce qu'il se passe, mais cela n'empêchait pas nos
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ancêtres de maîtriser ces traitements de manière empirique, choses qui, comme le reste, n'est pas des plus simples.
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\subsubsection{}
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@ -78,13 +110,10 @@ réalisent des progrès considérables. Ils commencent en effet à travailler le
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confection des ballustrades, des rampes d'escalier, ou encore des pentures de porte comme on peut le voir par exemple
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sur la cathédrale Notre Dame à Paris.
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\paragraph{}
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Cet engoument pour le fer forgé est encore aujourd'hui d'actualité puisque l'on trouve toujours des ferroniers d'art, et
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c'est donc une comparaison entre les différentes techniques, celles de l'époque médiévale et celles que l'on trouve de
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nos jours, qui est développée dans la suite de ce rapport.
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\paragraph{}
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Quelles sont les différentes techniques qu'utilisaient nos ancêtres et qui ont été transmisent, ou pas, à notre
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génération, dans la réalisation d'objets en fer forgé?
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\paragraph{}
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Cet engoument pour le fer forgé est encore aujourd'hui d'actualité puisque l'on trouve toujours des ferroniers
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d'art, et il n'a pas non plus perdu de son utilité, puisque les maréchaux ferrent toujours des chevaux.
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C'est donc une comparaison de la forge en France pendant ces deux périodes, celle du Moyen-Âge entre le X\ieme{} et le
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XIII\ieme{} siècle, et celle de notre époque contemporaine, qui va nous intéresser tout au long de ce rapport.
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@ -109,13 +138,14 @@ révolutionner cette pratique au point même de la transformer en art!
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Dans la nature, le fer se trouve sous forme de minerai, des rochers et des pierres qui contiennent une grande quantité
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de fer (jusqu'à plus 60\% pour certains minerais comme les magnétites). Il faut alors extraire ce fer en chauffant le
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minerai, ce qui permet aux impuretés fondant à des température plus basse que le fer, de s'éliminer, avant de
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récupérer un bloc de fer par fusion des atomes entre eux. Cette fusion a lieu vers les 1100-1200\degres C. Toute cette
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récupérer un bloc de fer par fusion des atomes entre eux. Cette fusion a lieu vers les 1100-1200\degres{}C. Toute cette
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opération de chauffe était réalisée dans un bas-fourneau jusqu'à l'invention puis la généralisation du haut-fourneau
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entre le XII\ieme et le XV\ieme siècle, soit à la fin du Moyen-Âge.
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entre le XII\ieme{} et le XV\ieme{} siècle, soit à la fin du Moyen-Âge.
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\begin{figure}[H]
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\centering
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\includegraphics[width=0.7\textwidth]{bas_fourneau.jpg}
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\caption{Un bas-fourneau (détail d'un panneau explicatif du musée du fer de Vallorbe)}
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\caption{Un bas-fourneau}
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\caption*{Détail d'un panneau explicatif du musée du fer de Vallorbe}
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\end{figure}
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\paragraph{}
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Le fer était obtenu par fusion du minerai dans des bas-fourneau afin d'obtenir ce que l'on appelle une
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@ -148,7 +178,8 @@ loupes et saumon que l'on peut observer au musée du fer de Vallorbe.
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\begin{figure}[H]
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\centering
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\includegraphics[width=0.7\textwidth]{loupe_saumon.jpg}
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\caption{Une loupe (en bas) et un saumon (en haut) prêt à être forgé}
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\caption{Après la réduction}
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\caption*{Une loupe (en bas) et un saumon (en haut) prêt à être forgé}
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\end{figure}
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\subsection{Différentes classes}
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@ -193,9 +224,16 @@ travail pour éviter une pénurie d'outils.
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Sur ces constructions, le minerai était parfois extrait sur place, et encore une fois, le forgeron devait aussi savoir
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comment fabriquer le métal qu'il allait devoir travailler à partir des pierre ferrugineuses extraites du sol. Un bel
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exemple de reconstitution est visible régulièrement au chantier de Guédelon, où des réductions ferreuses sont pratiquées
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plusieures fois par an sur place par le forgeron du chantier, illustrant encore une fois la polyvalence de ce métier.
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plusieurs fois par an sur place par le forgeron du chantier, illustrant encore une fois la polyvalence de ce métier.
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\begin{figure}[H]
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\centering
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\includegraphics[width=\textwidth]{reduction.jpg}
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\caption{Réduction ferreuse}
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\caption*{Scorie s'écoulant d'un bas-fourneau au chantier médiéval de Guédelon}
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\end{figure}
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\subsection{Le maréchal-ferrant}
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\paragraph{}
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@ -298,6 +336,7 @@ très polyvalents, un bon nombre passaient leur vie à faire toujours la même c
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exemple des charons, ceux qui faisaient le cerclage des roues de charrette, des serruriers, qui maîtrisaient la
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mécanique, ou des chaîniers, pour qui la soudure au feu n'avait plus aucun secret.
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\paragraph{Le charon}
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\label{charon}
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C'est là une spécialisation très particulière de la forge car elle ne demande pas une grande maîtrise du marteau et de
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l'enclume, mais elle reste néanmoins astucieuse. Le principe est d'utiliser le fait que la matière se dilate à la
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chaleur. On fabrique alors un cercle de fer ne pouvant rentrer en force autour de la roue en bois, on le chauffe dans un
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@ -309,6 +348,14 @@ roue et ainsi la maintenir bien en place.\footnote{Une très belle reconstitutio
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Saint Michel au village de Maredret en Belgique \\
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\url{http://www.maredret.be/patrimoine/patrimoinehistorique/ancienneforge/cerclagederouedecharrette/cerclagederouedecharrette.htm}}
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\paragraph{Le serrurier}
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Voilà un métier qui est bien plus vieux qu'il n'y parait. On pourrait penser que les serrures, qui sont des mécanismes
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généralement assez complexes, seraient assez récents, mais il n'en est rien. On en trouvait déjà pendant l'Antiquité!
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Naturellement, ce métier a donc perduré au Moyen-Âge. Cet artisan fabriquait des serrures, mais également tous les
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systèmes mécaniques relativement fin de l'époque. Cela comprend donc bien les serrures, mais aussi les mécanismes de
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fermeture des portes et fenêtres, ou encore les petites charnières de placards ou coffre-fort.
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\paragraph{}
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Ce métier est aujourd'hui toujours présent, car le nombre le serrure n'ayant pas diminué, les artisans
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métallier-serrurier ont toujours leurs titres de noblesse dans ce qui est de la réparation et du bâtiment.
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% C'est à cette époque que le métier était le plus présent dans la vie courante, étant donné l'abscence d'industrie et le
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@ -439,7 +486,7 @@ sur le métal chaud. La corne étant un produit organique, il contient une gran
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pouvait alors pénétrer dans le fer, le transformant en acier localement, et le rendant alors trempable.
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\paragraph{}
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Mais il existait une multitudes de techniques pour procéder à une carburation du fer, dont bon nombre sont consignées
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dans des écrits historiques\footnote{Référence: Sur la fabrication de l'acier\ldots}, ce qui prouve que les forgerons
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dans des écrits historiques\footnote{Référence: Sur la fabrication de l'acier\ldots{}}, ce qui prouve que les forgerons
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avaient déjà certaines connaissances théoriques, mais surtout des connaissances pratiques, car même si aujourd'hui les
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écrits sont restés, plus personne ne sait vraiment comment cette carburation se pratiquait, étant donné que l'on sait
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fabriquer de l'acier avec le taux voulu de carbone directement. Les forgerons modernes n'ont donc plus à se soucier de
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@ -483,11 +530,33 @@ ces connaissances pratiques qui se retrouvent petit à petit. Les travaux des hi
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en évidence certaines pratiques, qui une fois publiées, font l'objet d'une expérimentation par ces gens qui même s'il ne
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sont pas forcément des professionnels du métier, aiment à pratiquer ces gestes perdus.
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\paragraph{}
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Un exemple assez connu est celui de Guédelon, où une équipe de passionné construit en ce moment un Château Fort selon
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les techniques médiévales, sans aucune aide technologique. Selon les artisans travaillant là bas, cette reconstitution
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est très bien perçu par les historiens, car cela permet à ces derniers, comme évoqué au paragraphe précédent, de
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visualiser avec des gestes les techniques décritent dans les écrits.
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Un exemple assez connu est celui de Guédelon, où une équipe de passionné construit encore en ce moment un Château Fort selon
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les techniques médiévales, sans aucune aide technologique\footnote{Ils sont toutefois obligés de respecter certaines
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normes de sécurité, comme le port du casque ou des chaussures de sécurité pour certains métiers.}. Selon les artisans
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travaillant là bas, cette reconstitution est très bien perçu par les historiens, car cela permet à ces derniers, comme
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évoqué au paragraphe précédent, de visualiser avec des gestes les techniques décritent dans les écrits.
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\begin{figure}[h]
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\centering
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\includegraphics[width=0.9\textwidth]{atelier_medieval.jpg}
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\caption{Atelier médiéval}
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\caption*{Forge de chantier permanent reproduite fidèlement au Château de Guédelon}
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\end{figure}
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\paragraph{Cerclage à Maredret}
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Même s'il est vrai que cela n'a plus guère d'utilité aujourd'hui de cercler une roue de charrette, des passionnés l'ont
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quand même fait dans le petit village belge de Maredret. Il ont parfaitement reproduit la technique décrite dans le
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paragraphe sur le charon (voir \ref{charon}) et ont avec succès réalisé ce que nos ancêtres faisaient tous les jours,
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car c'était à l'époque le seul moyen de transport.
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\begin{figure}[h]
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\centering
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\includegraphics[width=0.9\textwidth]{cerclage.jpg}
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\caption{Cerclage à Maredret}
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\caption*{Pendant l'étape du cerclage, le fer est brûlant et il faut alors bien arroser le bois pour éviter qu'il ne
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flambe}
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\end{figure}
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@ -537,7 +606,7 @@ structures de moindre envergures situées dans son rayon d'action.
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De nos jours, rare se fait donc le forgeron qui vit de ce travail, car bien souvent, c'est une activité exercée en amateur
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par quelqu'un qui a souvent une formation professionnelle toute autre, contrairement à nos ancêtres qui exercaient ce
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métier car il était nécéssaire à la vie de toute une société, par la fabrication et la réparation d'une grande majorité
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d'outils, armes, bâtiments\ldots
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d'outils, armes, bâtiments\ldots{}
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\paragraph{}
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Mais la magie que sucitaient autrefois le métal rouge et les coups de marteau, tout comme la maîtrise de la trempe et
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autres procédés, ne s'est toujours pas éteinte, et pourrait même avoir grandie avec la raréfaction du métier. On
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@ -566,7 +635,7 @@ soignera autant par la médecine que par la pose de fers orthopédiques par le m
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\subsection{De nouvelles connaissances}
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\paragraph{}
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Depuis le Moyen-Âge, est apparue au XIX\ieme siècle la métallurgie, la science des métaux. Cette science vise à étudier
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||||
Depuis le Moyen-Âge, est apparue au XIX\ieme{} siècle la métallurgie, la science des métaux. Cette science vise à étudier
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et comprendre le comportement de ces matières du point de vue mécanique, thermique, chimique, physique, en bref à
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connaître les métaux en finesse.
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\paragraph{}
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@ -584,7 +653,7 @@ Ainsi, on retrouve l'étude de toutes ces connaissances dans les formations de f
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que le manque d'expérience soit en partie comblée par des fondements théoriques. On arrive donc à des tableaux comme les
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suivants (Figure: \ref{fig:couleurs}). Ces tableaux seuls ne sont certes guères utiles, mais lorsqu'on les combine aux
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informations fournies avec chaque acier que l'on peut acheter, comme la température de trempe, le milieu de trempe idéal
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(eau, huile, autre\ldots), ou bien la température de recuit par exemple, on sait alors très facilement comment traiter
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||||
(eau, huile, autre\ldots{}), ou bien la température de recuit par exemple, on sait alors très facilement comment traiter
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son acier pour obtenir les propriétés les plus intéressantes et on a plus besoin de faire toutes sortes de tests sur des
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||||
petits morceaux, ni de procéder par tâtonnement pour connaître approximativement ces données.
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@ -592,7 +661,8 @@ petits morceaux, ni de procéder par tâtonnement pour connaître approximativem
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\label{fig:couleurs}
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\centering
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\includegraphics[width=\textwidth]{couleurs.jpg}
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\caption{Les différentes couleurs de l'acier lorsqu'il est chauffé}
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\caption{Couleurs de l'acier}
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\caption*{Les différentes couleurs de l'acier lorsqu'il est chauffé}
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\end{figure}
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\subsection{Des techniques qui tendent à s'oublier}
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@ -644,12 +714,12 @@ mais reste tout de même basée sur les grands principes existants depuis mainte
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\paragraph{}
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Contrairement à leurs ancêtres, les forgerons contemporains ont désormais accès à un grand nombre d'outils variés
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permettant d'accélérer et de gagner en efficacité dans leur travail. Cela passe par toutes les sortes d'outils
|
||||
possibles: de modelage, de découpe, de chauffe, de soudage, etc\ldots
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possibles: de modelage, de découpe, de chauffe, de soudage, etc\ldots{}
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\subsubsection{Le marteau-pilon}
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\paragraph{}
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Le premier exemple qui vient en tête lorsque l'on parle des outils modernes du forgeron est certainement le
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marteau-pilon. Mis au point vers la fin du XIX\ieme siècle au Creusot, son ancêtre, le martinet, existait cependant
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marteau-pilon. Mis au point vers la fin du XIX\ieme{} siècle au Creusot, son ancêtre, le martinet, existait cependant
|
||||
déjà au Moyen-Âge même s'il était très peu répandu au début car il n'était vraiment utile que dans les forges de grande
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envergure et son manque de précision le rendait guère utilisable pour des travaux fin. Il se généralise vers la toute
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||||
fin du Moyen-Âge et marque les débuts de l'industrie.
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@ -664,13 +734,19 @@ En outre, il existe un grand nombre de tailles différentes pour le pilon. Ainsi
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de plusieurs tonnes dans les industries, on trouve aussi des modèles très légers permettant un travail très fin dans de
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petits ateliers, comme les petits martinets de carossier parfois utilisés en ferronerie.
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PHOTO!
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\begin{figure}[H]
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\label{fig:couleurs}
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\centering
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\includegraphics[width=\textwidth]{pilons.jpg}
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\caption{Pilon et martinet}
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\caption*{À gauche, le marteau-pilon, à droite, le martinet de carossier, très utile pour des travaux de finesse}
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\end{figure}
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\subsubsection{Le ventilateur}
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\paragraph{}
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Depuis l'apparition de la forge, les feux doivent être attisés. Sans cela, d'une part la réduction du minerai est
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||||
impossible, d'autre part, son modelage à chaud reste très limité par une température non seulement peu
|
||||
élevée\footnote{En moyenne, des braises de charbon de bois sont à 800\degres C si elles ne sont pas attisées}, mais en
|
||||
élevée\footnote{En moyenne, des braises de charbon de bois sont à 800\degres{}C si elles ne sont pas attisées}, mais en
|
||||
plus très lente à atteindre. Les soufflets ont donc été inventé dans ce but: accélérer la chauffe.
|
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\paragraph{}
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Mais le soufflet médiéval devait généralement être actionné à la main, le plus souvent par un apprenti, parfois
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||||
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@ -711,7 +787,7 @@ afin de trouver un compromis entre mobilité et respect de l'environnement.
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|||
\paragraph{}
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Le chalumeau est là un autre outil utilisant une énergie récente. En effet ceux qui sont courament utilisés par les
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professionnels de zinguerie, plomberie, et autre, sont des chalumeaux oxyacétylénique, c'est à dire qui utilisent de
|
||||
l'acétylène et de l'oxygène pour former des flammes atteignants facilement les 3000\degres C.
|
||||
l'acétylène et de l'oxygène pour former des flammes atteignants facilement les 3000\degres{}C.
|
||||
\paragraph{}
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||||
L'intérêt d'utiliser ce type d'outil en forge est que l'on peut facilement chauffer de manière très sélective une pièce
|
||||
en envoyant la flamme que là où l'on souhaite chauffer et ainsi ne pas risquer d'endommager un travail précédemment
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@ -744,7 +820,7 @@ impressionnantes.
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\subsection{Des matériaux améliorés}
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\paragraph{}
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Avec la mise au point à partir des XIV\ieme et XV\ieme siècles du haut-fourneau, la réduction minière ne fabrique plus
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Avec la mise au point à partir des XIV\ieme{} et XV\ieme{} siècles du haut-fourneau, la réduction minière ne fabrique plus
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||||
de fer, mais de la fonte, contenant un fort taux de carbone. Elle peut être utilisée telle qu'elle est produite, mais on
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préfère généralement l'affiner dans les aciéries afin d'en faire de l'acier. On contrôle alors au fil des siècles de
|
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mieux en mieux le taux de carbone voulu dans l'acier, et avec l'apparition de la métallurgie, on connaît les
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@ -758,12 +834,12 @@ actuellement.
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\subsubsection{Des aciers très précis}
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\paragraph{}
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Comme décrit précédemment, la nouvelle façon de produire de l'acier qui se généralise après le XV\ieme siècle permet
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Comme décrit précédemment, la nouvelle façon de produire de l'acier qui se généralise après le XV\ieme{} siècle permet
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d'en produire de différentes sortes suivant le taux de carbone contenu. Plus il y a de carbone, plus le métal pourra
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prendre la trempe et devenir dur, mais plus il deviendra cassant également. Le talent du forgeron va donc pour commencer
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dépendre de son savoir-faire pour choisir sa matière première en fonction de la pièce finale voulue.
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\paragraph{}
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Mais encore plus récemment, au XX\ieme siècle, de nouveau éléments sont venur s'allier à l'acier, ayant pour but de le
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Mais encore plus récemment, au XX\ieme{} siècle, de nouveau éléments sont venur s'allier à l'acier, ayant pour but de le
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renforcer encore face à certaines contraintes. Ces éléments sont principalement le Manganèse, le Chrome, le Nickel et le
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Molybdène, mais il en existe d'autre cependant moins répandus.
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\paragraph{}
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@ -783,7 +859,8 @@ commander au fournisseur. Ces désignations sont résumées dans le diagramme su
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\begin{figure}[H]
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\centering
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\includegraphics[width=\textwidth]{designation.png}
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\caption{La désignation des aciers selon la norme européenne EN 10027}
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\caption{Désignation des aciers}
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\caption*{La désignation des aciers selon la norme européenne EN 10027}
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\end{figure}
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\paragraph{}
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@ -795,7 +872,7 @@ récentes (la norme EN 10027 date de 2005\footnote{Source: la norme elle même d
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\subsubsection{De nouveaux traitements de surfaces}
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\paragraph{}
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Si nos ancêtres appliquaient parfois de l'huile de lin et autres produits d'origine naturelle pour traiter leurs pièces
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forgées afin de les protéger principalement de la corrosion, les énormes avancées du XX\ieme siècle en matière de chimie
|
||||
forgées afin de les protéger principalement de la corrosion, les énormes avancées du XX\ieme{} siècle en matière de chimie
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des peintures et vernis a permis de mettre au point un nombre incalculable de produits pour traiter tout type de surface
|
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et l'acier ne fait pas exception à cette règle.
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\paragraph{}
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@ -813,13 +890,51 @@ appliquée pendant des heures avec un chiffon pour bien imprégner le métal et
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\subsection{Formations professionelles et cadres juridiques}
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% Pour être à son compte: entreprise => diplôme => Études (bases en maths, compta, etc...)
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\paragraph{}
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Si au Moyen-Âge, n'importe qui ayant suffisament de talent pour réaliser les objets qui lui étaient demandés pouvait
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aisément s'installer comme artisan en ouvrant un atelier muni d'une enseigne, il n'en est rien aujourd'hui puisque tout
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ce qui peut être en rapport avec le commerce est très règlementé. En effet, pour pouvoir s'installer comme artisan, il
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faut déjà obligatoirement être titulaire d'un diplôme, puis s'en suit toute une procédure administrative pour être
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déclaré et avoir ainsi un vrai statut légal.
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\subsubsection{Les formations}
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\paragraph{}
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Mais si la possession d'un diplôme est bien nécessaire, il existe pour la ferronerie, la forge, la maréchalerie, une
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multitude de voies différentes pour en obtenir un. En effet, du CAP (Certificat d'Aptitudes Professionnelles) qui est
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certainement le diplôme le plus simple, au BTS (Brevet de Technicien Supérieur), décerné au niveau bac+2, tous peuvent
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être obtenus par la voie scolaire, généralement dans des lycées professionnels. Mais d'autres voies permettent de les
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||||
obtenir, comme le VAE (Validation des Acquis de l'Expérience) qui permet depuis 2002 d'obtenir la plupart des diplômes
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d'état du CAP au doctorat par une simple valorisation de l'expérience d'une personne qui aurait déjà travaillé quelques
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||||
temps dans un domaine et penserait avoir les même qualifications que celles décernées par le diplôme.
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\paragraph{}
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Ces différents diplômes existent en France dans plusieurs domaines en lien avec la forge: la ferronerie, la serrurerie,
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la chaudronerie, sont des exemples de domaines pour lesquel il existe des formations diplômantes reconnues permettant
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ensuite de travailler en entreprise, ou bien de s'installer à son compte.
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\paragraph{}
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||||
Une fois le diplôme en poche, devenir artisan à son compte reste loin d'être facile. Il faut en effet entamer une
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procédure administrative pour être enregistré dans le Registre des Métiers, un institut régionnal qui regroupe les
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||||
différents artisans. De plus, une formation de cinq jours sur la création d'entreprise est proposé au niveau régionnal
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qui aborde les différentes facettes de la création d'entreprise et cette dernière est vivement recommandée pour les
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futurs artisans.
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\subsubsection{Le cadre juridique}
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\paragraph{}
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Commercialiser sa production est également très règlementé, et va généralement de pair avec l'établissement comme
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artisan. En effet, quelqu'un qui forgerait sur son temps libre et qui vendrait les objets qu'il a produit, ne serait-ce
|
||||
qu'à des amis, serait dans ce cadre illégal, car cela est considéré comme du marché noir. Il faut, pour pouvoir
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||||
commercialiser sa production légalement, avoir le statut d'artisan et déclarer ainsi les ventes, ce qui implique en
|
||||
général d'être également imposé dessus. Si l'on ne souhaite pas prendre de salarié, le statut de micro-entreprise peut
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également être avantageux au niveau des charges.
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\paragraph{}
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Dans certains cadres cependant, il est possible pour quelqu'un qui n'est pas artisan de vendre sa production, comme par
|
||||
exemple sur les brocantes ou les marchés de Noël, puisque qu'il faut candidater auprès de l'organisateur de l'événement
|
||||
et que l'autorisation de vente est généralement règlée par une convention temporaire avec la municipalité. Le cadre
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juridique est donc dans ce cas toujours plus ou moins unique, mais surtout exceptionnel.
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\section{Rencontre avec Denis Poux}
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\label{denis}
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\paragraph{}
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C'est à Chaudron (25) que ce forgeron a racheté une ferronerie d'art il y a quelques années pour
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s'y installer. J'ai donc pu me rendre une première fois dans cet atelier pendant les vacances de la
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||||
Toussaint afin de l'observer travailler et qu'il m'explique et me raconte son travail et sa passion.
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@ -834,6 +949,16 @@ C'est là un des points sur lesquels il a le plus insisté pendant notre rencont
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bien un art, celui de faire quelque chose de beau, parfois fonctionnel suivant la demande ou
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||||
l'envie, mais l'aspect esthétique est dans tous les cas toujours pris en compte.
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\begin{figure}[h!]
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\centering
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\includegraphics[width=\textwidth]{atelier_denis.jpg}
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\caption{L'atelier de Denis}
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\caption*{Parfait exemple d'un atelier de forgeron moderne. On peut observer au fond à gauche le
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marteau-pilon et le martinet de carossier dont il est équipé. Sur la droite, un poste à souder. Au fond, la
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||||
forge en elle-même.}
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\end{figure}
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\subsection{Un artisan amateur}
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\paragraph{}
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Denis est avant tout un passionné, puiqu'il pratique la ferronerie pendant son temps libre.
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@ -841,11 +966,10 @@ Effectivement, il n'est pas à son compte comme artisan professionnel car il est
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|||
entreprise, ce qui lui permet de vivre et lui a également permis d'investir dans cette forge.
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\paragraph{}
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Autodidacte de formation, il a par la suite, lors d'un congé formation dans le cadre de l'entreprise
|
||||
qui l'emploi, passé un CAP (Certificat d'Aptitude Professionnelle) de ferronerie afin de pouvoir
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||||
obtenir le statut d'artisan qui lui permet de vendre ce qu'il fabrique, ou bien de prendre des
|
||||
commandes particulières auprès des clients qui auraient des besoins très spécifiques. Il projette
|
||||
maintenant d'obtenir par un VAE (Validation des Acquis de l'Expérience) le titre de Ferronier, mieux
|
||||
reconnu dans le domaine de l'artisanat, et dont la formation est plus complète que celle du CAP.
|
||||
qui l'emploi, passé un CAP de ferronerie afin de pouvoir obtenir le statut d'artisan qui lui permet de vendre ce qu'il
|
||||
fabrique, ou bien de prendre des commandes particulières auprès des clients qui auraient des besoins très spécifiques.
|
||||
Il projette maintenant d'obtenir par une VAE le titre de Ferronier, mieux reconnu dans le domaine de l'artisanat, et
|
||||
dont la formation est plus complète que celle du CAP.
|
||||
\paragraph{}
|
||||
Aujourd'hui il travaille donc une partie de son temps dans une entreprise pontissalienne, et le
|
||||
reste du temps dans son atelier où il réalise à la fois des objets d'art purement décoratif, mais
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@ -857,62 +981,190 @@ très souvent à d'autres techniques plus modernes.
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||||
\subsection{De la forge à la métallerie}
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\paragraph{}
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Si la forge est l'art de travailler le métal par des déformations, à chaud ou à froid, le plus
|
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souvent par des coups de marteau, mais parfois également par des pliages
|
||||
Si la forge est l'art de travailler le métal par des déformations, à chaud ou à froid, le plus souvent par des coups de
|
||||
marteau, mais parfois également par des pliages, elle est dans tous les cas une discipline très spécifique de la
|
||||
métallerie, qui regroupe toutes les façons possible de travailler le métal, mêlant tradition et technologie dans le but
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||||
d'être le plus efficace possible. Et c'est comme ça que se qualifie Denis Poux, puisque pour ses réalisation, il peut
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||||
être à même de pratiquer un grand nombre de disciplines.
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\paragraph{}
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Ainsi, le ferronier d'art moderne est généralement le métallier qui s'occupe de toutes les parties ouvragées d'un
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||||
bâtiment: garde-corps, portails, lustres, etc\ldots{} Pour cela, la forge est certes un passage incontournable, mais la
|
||||
soudure et la découpe restent tout aussi importants pour la plupart des réalisations. De même, s'il se qualifie aussi de
|
||||
métallier, Denis estime que c'est parce que son travail consiste également chez un client à réfléchir à l'agencement et
|
||||
à la décoration afin de proposer aux personnes indécises plusieurs axes sur lesquels ils pourront définir plus
|
||||
précisément leur requête, et c'est aussi cette qualité de conseiller qui fait que le simple travail de ferronier est
|
||||
désormais englobé dans une classe de métier bien plus générale.
|
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\paragraph{}
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||||
On peut également constater au vu de ses réalisations que Denis se soucie également de nombreux problèmes mécaniques,
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||||
tels que la résistance à l'usure par exemple. En effet, à chaque fois que des pièces sont en mouvement l'une par rapport
|
||||
à l'autre, cela implique qu'une liaison doit être mise en place, et pour réaliser cette liaison, des connaissances
|
||||
élémentaires sur la résistance des matériaux sont nécéssaire. De cette façon, il est très fréquent que Denis vienne à
|
||||
utiliser bien d'autres métaux que l'acier, comme le cuivre, le zinc, le laiton, ou bien d'autres types d'acier comme des
|
||||
aciers alliés possédant les propriétés adaptées à la liaison. Ces métaux exigeant souvent des méthodes de travail très
|
||||
différentes par rapport au travail classique de l'acier au carbone, leur utilisation conduit à éloigner et généraliser
|
||||
encore le travail de cet artisan pluridisciplinaire.
|
||||
|
||||
\subsection{De nouveaux problèmes apparaissent}
|
||||
% Tout seul: difficulté à manipuler certaines pièces
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\paragraph{}
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||||
Il est vrai que les connaissances des ferroniers modernes donnent un avantage certain par rapport à ce qui se faisait au
|
||||
Moyen-Âge, mais Denis constate cependant que de nouveaux problèmes font leur apparition, principalement du fait de la
|
||||
raréfaction des apprentis dans les ateliers, mais aussi de part l'arrivée de nouveaux matériaux très divers, ou encore
|
||||
avec l'évolution du système économique.
|
||||
\paragraph{Tout seul}
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||||
En effet, ils étaient autrefois presque indispensables du fait de la technologie qui nécéssitait presque toujours de la
|
||||
force humaine, mais aujourd'hui, avec l'automatisation d'un grand nombre de choses, il ne sont plus nécéssaire au
|
||||
quotidien. Mais quand vient le moment de réaliser une rampe d'escalier, qui est une pièce plutôt conséquante, là le
|
||||
besoin de bras supplémentaires pour la manipulation, la fabrication, et l'installation se fait cruellement ressentir.
|
||||
\paragraph{}
|
||||
Par exemple, même avec l'aide du marteau-pilon, allonger une barre de trois mètres de long seul n'est pas facile, et
|
||||
Denis doit donc sans cesse recourir à des astuces, comme des sortes de pieds par exemple afin de supporter le poids de la
|
||||
barre dépassant derrière lui pendant qu'il s'occupe de la manipuler. Mais un pied ne bouge pas tout seul, et cela ne
|
||||
remplace pas une personne qui aiderait à cette tâche.
|
||||
\paragraph{Nouveaux matériaux}
|
||||
Un autre problème est, comme évoqué précédemment, l'arrivée de nombreux nouveaux matériaux. Il peut s'agir de métal à
|
||||
travailler différemment que l'acier classique, comme certaines sortes d'aciers alliés qui ne se trempent pas à la même
|
||||
température que les autres. L'inox par exemple, est très difficile à forger si l'on n'en a pas l'habitude. Mais il peut
|
||||
également s'agir de clients qui demandent par exemple des marquises de porte avec un toit en verre. Or manipuler le
|
||||
verre constitue tout un métier, celui de vitrier, et c'est quelque chose de très difficile si on n'y a pas été formé.
|
||||
Par expérience, Denis refuse donc de poser du verre sur ses ouvrages, préférant une collaboration avec un vitrier si le
|
||||
cas vient à se présenter, mais il faut dans tout les cas adapter son travail du fer à celui du verre afin que les deux
|
||||
matériaux puissent s'adapter le mieux possible pour donner le meilleur résultat possible. En revanche, s'il refuse de
|
||||
poser du verre, Denis accepte de poser du plexiglas, car c'est là un matériau plus facile à manipuler et qui constitue
|
||||
un bon subsitut. Mais toutes ces matières sont bien évidemment plutôt nouvelles pour le métier de forgeron et elles n'y
|
||||
sont pas du tout liées, excepté par ces ouvrages, ce qui peut pousser l'artisan à devoir les maîtriser afin d'élargir
|
||||
son champ d'action et ainsi gagner une part de clientèle.
|
||||
\paragraph{Une économie qui a changé}
|
||||
Elargir son champ d'action, voilà bien encore une difficulté du métier moderne. En effet, il est important, lorsque l'on
|
||||
est forgeron à son compte, d'avoir une clientèle. Sans elle, le ferronier ne sert à rien, puisque réaliser des œuvres
|
||||
pour soi-même ne rapporte guère. Mais pour avoir une clientèle, il faut savoir viser large, et c'est pour cela que Denis
|
||||
fait l'effort de manipuler toutes sortes de choses, afin de répondre à un maximum de demandes, et de faire un maximum de
|
||||
devis.
|
||||
\paragraph{}
|
||||
En outre, il faut pour faire ces devis, ce que beaucoup appellent la ``fibre commerciale''. Il faut savoir se vendre,
|
||||
mais aussi proposer des offres abordables pour le client, tout en étant sûr de réaliser une certaine marge. Et c'est bien
|
||||
là la plus grosse des difficultés, car c'est pour sûr la plus dangereuse. Si les bénéfices réalisés ne sont pas assez
|
||||
important, l'artisan n'a plus qu'à mettre la clef sous la porte, et essayer de trouver du travail ailleurs. En revanche,
|
||||
quelqu'un qui se débrouille correctement peut être amené à gagner bien plus qu'en étant salarié dans une entreprise.
|
||||
Dans tous les cas, ce problème là ne date pas d'hier, car c'était déjà plus ou moins la même chose à l'époque
|
||||
moyen-âgeuse, mais ce qui a changé, c'est l'économie beaucoup plus complexe dans laquelle doivent se débrouiller les
|
||||
forgerons.
|
||||
|
||||
\subsection{Une activité agréable et peu risquée}
|
||||
% On engage principalement le coût des matières premières, le reste n'est que du temps de travail.
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||||
% Matières bon marché
|
||||
\paragraph{}
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||||
Selon Denis, la ferronerie reste malgré ces difficultés, ``un métier très sympa''. Par bien des aspects, en effet, ce
|
||||
métier comporte des avantages certains: celui de travailler souvent au grand air, celui de ne jamais faire deux fois la
|
||||
même pièce, celui d'avoir un contact très régulier avec les gens, celui également de ne devoir engager quasiment que le
|
||||
prix des matières premières qui sont relativement bon marché lorsque l'on fait un devis.
|
||||
\paragraph{}
|
||||
Il est vrai que l'avantage de travailler dans un atelier ou en extérieur apporte un confort de vie non négligeable pour
|
||||
qui aime le grand air. Cela n'est pas toujours facile, particulièrement dans le Haut-Doubs où Denis est installé,
|
||||
l'hiver pouvant être fréquemment très rude, mais cela permet au moins de ne pas vivre assis toute la journée devant des
|
||||
papiers ou un écran. L'activité dépendant parfois de la météo, cela rompt à coup sûr la monotonie de la vie active,
|
||||
d'autant que la ferronerie ne l'est déjà pas à la base. En effet, chaque commande étant différente, et chaque pièce
|
||||
étant réalisée à la main, le ferronier n'a donc que très rarement à réaliser plusieurs fois le même travail, et lorsque
|
||||
cela arrive, ce n'est jamais plus d'une dizaine de fois.
|
||||
\paragraph{}
|
||||
De plus, une chose qui n'a que peut changer par rapport à l'époque médiévale, c'est que le forgeron est relativement
|
||||
connu dans le village. Et c'est tout à fait le cas à Chaudron, où nombre de personnes connaissent Denis et viennent donc
|
||||
lui rendre visite régulièrement. Ce contact permanent avec les gens est sans doute ce qui lui plait le plus et ce qui
|
||||
rend le travail ``sympa'', comme il le dit si souvent. Cela est de plus renforcé par le fait que lorsqu'un client passe
|
||||
une commande, cela se discute toujours en face à face, afin d'être le plus précis possible sur la tâche à réaliser, ce
|
||||
qui accroît encore le nombre de rencontres.
|
||||
\paragraph{}
|
||||
Un confort également non-négligeable qui rend le métier peu risqué, et qui ne provoque donc que très peu de
|
||||
stress, c'est que les seuls frais du forgerons sont la matière première qui, étant principalement de l'acier, est très
|
||||
bon marché, et peut de plus se recycler. C'est à dire que quand Denis propose un devis à un client, il comptabilise tout
|
||||
d'abord ces matières, mais cela représente peu en valeur, par rapport à ce que va coûter l'ouvrage final. Cela signifie
|
||||
que c'est son réel travail qui est rémunéré, et que cela ne dépend donc que de lui, ce qui est d'une part gratifiant,
|
||||
d'autre part peu risqué pour l'artisan en lui même, puisque s'il perdait une commande, seule la matière serait à sa
|
||||
charge et cela représente donc peu. Il aurait alors perdu certes un certain nombre d'heures, mais cela est moins fatal
|
||||
pour sa condition que si il perdait peu d'heures, mais une grande valeur marchande. De plus, cette matière étant presque
|
||||
toujours réutilisable, elle n'est même presque jamais perdue.
|
||||
\paragraph{}
|
||||
Enfin, la ferronerie reste tout de même un métier d'art, et cela n'est pas pour déplair à Denis, puisque comme il le
|
||||
dit, il faut avant tout savoir dessiner et avoir de l'imagination. C'est cette imagination qu'il est toujours agréable
|
||||
de faire travailler puisqu'elle a le pouvoir de nous faire voyager dans d'autres mondes où les choses se passent
|
||||
exactement comme nous voulons qu'elles soient, et ce rêve éveillé que Denis entretien à travers son travail est peut
|
||||
être la meilleure chose qui puisse arriver à tout homme, l'éloignant alors de tous les problèmes que la vie peut lui
|
||||
apporter.
|
||||
|
||||
% Métier ``sympa'' avec le contact perpétuel avec les gens/client qui viennent toujours discuter.
|
||||
\chapter*{Conclusion}
|
||||
\addcontentsline{toc}{chapter}{Conclusion}
|
||||
\paragraph{}
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||||
Le métier de forgeron est un des artisanats qui s'est le plus développé au Moyen-Âge en France, avec notamment le
|
||||
développement d'une ferronerie d'art tout à fait remarquable que l'on peut observer encore aujourd'hui à travers de
|
||||
nombreux ouvrages qui ont su traverser les siècles.
|
||||
\paragraph{}
|
||||
Les artisans de l'époque ont donc mis au point de nombreuses techniques qui se transmettaient de génération en
|
||||
génération, et qui furent en grande partie consignées dans des écrits encore aujourd'hui toujours disponibles. Mais
|
||||
même si ces ouvrage subsistent, le savoir-faire des techniques ne se transmet pas toujours et certaines sont même en
|
||||
passe de disparaitre.
|
||||
\paragraph{}
|
||||
Aujourd'hui, le métier de forgeron est toujours le même, mais il bénéficie cependant de la technologie moderne,
|
||||
principalement au niveau des connaissances, de l'outillage et des matériaux. En revanche, pour pratiquement toutes les
|
||||
classes de forgerons, l'objectif n'est plus tout à fait le même qu'au Moyen-Âge. Même si le maréchal a toujours pour but
|
||||
de ferrer les chevaux, il ne s'occupe pratiquement plus de les soigner, laissant cela aux vétérinaires, et si le
|
||||
ferronier doit toujours réaliser des ouvrages le plus souvent en rapport avec le bâtiment, son objectif principal est
|
||||
désormais de le faire dans une optique d'ésthétisme dès le départ.
|
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|
||||
% Avoir du feeling pour les devis
|
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||||
% Avoir le sens des proportions + savoir dessiner
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||||
% Formation: autodidacte, puis CAP, puis VEA (Valorisation des Acquis de l'Expérience)
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||||
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% Franche-Comté: région très riche en fer de bonne qualité
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||||
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||||
% Faire du fer: méthode directe: on chauffe et on épure par le haut dans le bas fourneau
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||||
% ``Le fer forgé a du style'' reportage (-->Google)
|
||||
|
||||
\section{Conclusion}
|
||||
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||||
\chapter*{Bibliographie}
|
||||
\addcontentsline{toc}{chapter}{Bibliographie}
|
||||
|
||||
Devenir forgeron en France:
|
||||
\url{http://www.institut-metiersdart.org/metiers-d-art/arts-et-traditions-populaires/forgeron-marechal-ferrant-taillandier}
|
||||
\paragraph{}
|
||||
Tous ces sites ont servis de support, que ce soit par des photos ou bien par du contenu plus littéraire, à la réalisation
|
||||
de ce rapport. J'en remercie donc les auteurs et vous invite à aller les consulter car certains regorgent d'informations
|
||||
des plus intéressantes.
|
||||
|
||||
Cerclage d'une roue de charette:
|
||||
\url{http://www.maredret.be/patrimoine/patrimoinehistorique/ancienneforge/cerclagederouedecharrette/cerclagederouedecharrette.htm}
|
||||
|
||||
Animation forge pince:
|
||||
\url{http://members.vol.at/schmiede/feuerzange.htm}
|
||||
|
||||
Fabrication acier antiquité - Moyen Age
|
||||
\url{http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/crai_0065-0536_2007_num_151_3_91356}
|
||||
\begin{itemize}
|
||||
\item Centre de ressources, Institut National des Métiers d’Art. Fiche Métiers d'Art (Forgeron) [en ligne]. Disponible sur
|
||||
<\url{http://www.institut-metiersdart.org/system/files/page/files/Forgeron-Fiche_metier_INMA.pdf}> (Consulté le 27/12/2013)
|
||||
\item Orientation pour tous. Information et orientation sur les formations et les métiers (Ferronier(ière d'art) [en
|
||||
ligne]. Disponible sur <\url{http://www.orientation-pour-tous.fr/metier/ferronnieriere-d-art,11643.html}>
|
||||
(Consulté le 26/10/2013)
|
||||
\item Comment fait-on?. Comment réussir à s'installer comme artisan? [en ligne]. Disponible sur
|
||||
<\url{http://www.commentfaiton.com/fiche/voir/10075/comment-reussir-a-s-installer-comme-artisan}> (Consulté le
|
||||
07/11/2013)
|
||||
\item Yves Van Cranenbroeck. Cerclage de roue de charrette [en ligne]. Disponible sur
|
||||
<\url{http://www.maredret.be/patrimoine/patrimoinehistorique/ancienneforge/cerclagederouedecharrette/cerclagederouedecharrette.htm}>
|
||||
(Consulté le 15/10/2013)
|
||||
\item Steve Kellogg. Rural Blacksmithing: Link by link, chain by chain [en ligne]. Disponible sur
|
||||
<\url{http://ruralblacksmith.blogspot.fr/2010/06/link-by-link-chain-by-chain.html}> (Consulté le 2/12/2013)
|
||||
\item Vinh Lê Cao. 3kg sous terre [en ligne]. Disponible sur <\url{http://www.3kgsousterre.blogspot.fr/}> (Consulté
|
||||
le 21/12/2013)
|
||||
\item Vinh Lê Cao. Forge de caractère [en ligne]. Disponible sur <\url{http://www.forgedecaractere.fr/}> (Consulté
|
||||
le 21/12/2013)
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\end{itemize}
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\paragraph{}
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Didier Boisseuil, « Catherine Verna, Le Temps des moulines. Fer, technique et société dans les Pyrénées centrales
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(xiiie-xvie siècles) », Médiévales [En ligne], 46 | printemps 2004, mis en ligne le 13 mars 2006, consulté le 29
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||||
décembre 2013. URL : \url{http://medievales.revues.org/1033}
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Ces extraits de rapports scientifiques et d'ouvrages d'historiens sont tous consultables en ligne sous forme de PDF
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hébergés sur le portail de revues Persee.
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\begin{itemize}
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||||
\item Halleux Robert. Sur la fabrication de l’acier dans l’Antiquité et au Moyen Âge. In: Comptes rendus des séances
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||||
de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 151e année, N. 3, 2007. pp. 1301-1319. \\
|
||||
Disponible sur <\url{http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/crai_0065-0536_2007_num_151_3_91356}> (Consulté le
|
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28/11/2013)
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||||
\item Leroy Marc, Casarotto Jean-Thomas, Hamon Bernard. Autour de la « minette » : la perduration de la production
|
||||
du fer en bas fourneau en Lorraine à la fin du Moyen Age. In: L'innovation technique au Moyen Âge. Actes du VIe
|
||||
Congrès international d'Archéologie Médiévale (1-5 Octobre 1996, Dijon - Mont Beuvray - Chenôve - Le Creusot -
|
||||
Montbard) Caen : Société d'Archéologie Médiévale, 1998. pp. 145-150. (Actes des congrès de la Société
|
||||
d'archéologie médiévale, 6) \\
|
||||
Disponible sur <\url{http://www.persee.fr/web/ouvrages/home/prescript/article/acsam_0000-0000_1998_act_6_1_1136
|
||||
}> (Consulté le 28/11/2013)
|
||||
\item Auliard Cécile. Les maréchaux à l'époque médiévale : forgerons ou vétérinaires ?. In: Médiévales,
|
||||
N\degres{}33, 1997. pp. 161-173.\\
|
||||
Disponible sur <\url{http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/medi_0751-2708_1997_num_16_33_1403
|
||||
} (Consulté le 28/11/2013)
|
||||
\item Goustard Vincent, Leroy Marc, Serneels Vincent, Daveau Isabelle. La production sidérurgique en contexte
|
||||
d'habitat aux VIIIe/XIIe siècles : l'apport des fouilles récentes en France et en Suisse. In: L'innovation
|
||||
technique au Moyen Âge. Actes du VIe Congrès international d'Archéologie Médiévale (1-5 Octobre 1996, Dijon -
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||||
Mont Beuvray - Chenôve - Le Creusot - Montbard) Caen : Société d'Archéologie Médiévale, 1998. pp. 139-144.
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||||
(Actes des congrès de la Société d'archéologie médiévale, 6)\\
|
||||
Disponible sur <\url{http://www.persee.fr/web/ouvrages/home/prescript/article/acsam_0000-0000_1998_act_6_1_1135
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} (Consulté le 28/11/2013)
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\end{itemize}
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Site intéressant:
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\url{http://forge-medievale.e-monsite.com/}
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Fabrication d'une chaine:
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\url{http://ruralblacksmith.blogspot.fr/2010/06/link-by-link-chain-by-chain.html}
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3kg sous terre
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\url{http://www.3kgsousterre.blogspot.fr/} et \url{http://www.forgedecaractere.fr/}
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\end{document}
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\usecolortheme{dove}
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\begin{document}
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\begin{frame}
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\frametitle{MR00 - Recherches sur la forge}
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\tableofcontents
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\end{frame}
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\section{Problématique}
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\subsection{Depuis lontemps intéressé}
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\begin{frame}
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\frametitle{Une passion pour la forge et le Moyen-Âge}
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\begin{itemize}
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\item Visite de nombreux châteaux fort et cathédrales médiévale depuis toujours grâce à mes parents
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\item Souvent questionné et écouté mon grand père parlant de son expérience de jeunesse dans des ateliers où se
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pratiquait, entre autre, la forge
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||||
\item Attiré par le métal rougit au feu
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\item Quelques tests et expériences de par moi même
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\end{itemize}
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\end{frame}
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\subsection{L'idée d'une MR00}
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\begin{frame}
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\frametitle{L'idée d'une MR}
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\begin{itemize}
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||||
\item Découverte de l'existence de cette UV par un ami
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\item Attrait de faire ses propres recherches
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\item Occasion de prendre vraiment le temps de s'intéresser au sujet
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\end{itemize}
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||||
\end{frame}
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\section{Méthodologie}
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\subsection{Recherches de terrain}
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\begin{frame}
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\frametitle{À la rencontre d'un forgeron}
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Visite chez un ferronier: rencontre avec Denis Poux
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\begin{itemize}
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\item Première rencontre avec le métier (dans le cadre de la MR)
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\item Il m'a donné beaucoup de pistes (musée du fer, son expérience sur les manifestations
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\item Démonstration et nombreuses explications
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||||
\end{itemize}
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\end{frame}
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||||
\subsection{Visite d'un musée}
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\begin{frame}
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||||
\frametitle{Le musée du fer de Vallorbe}
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\begin{itemize}
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||||
\item Musée du fer et du chemin de fer, situé à l'emplacement des anciennes Grandes Forges
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||||
\item Très bonne conservation des forges industrielles hydraulique du XIX\ieme siècle
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||||
\end{itemize}
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||||
\end{frame}
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||||
\subsection{Quelques documents}
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\begin{frame}
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\frametitle{Peu de documents sur le Moyen-Âge}
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\begin{itemize}
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\item Documents papier très rares
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\item Souvent que deux exemplaires en France, car généralement des thèses
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||||
\item En recherchant ``forge'', on trouve principalement des documents concernant la forge industrielle
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\item Nécéssité d'aller à la rencontre des artisans
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\end{itemize}
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\end{frame}
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\section{Bilan}
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\section{Apport, difficulté, regard critique}
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||||
\subsection{La période obscure du Moyen-Âge}
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||||
\begin{frame}
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\frametitle{Le Moyen-Âge est une période obscure}
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||||
Au niveau historique, le Moyen-Âge n'a pas laissé beaucoup de traces
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\begin{itemize}
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||||
\item Peu d'écrits historiques
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||||
\item Transmission presque uniquement orale
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||||
\item Quelques gravure et peintures
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\end{itemize}
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||||
\begin{center}
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||||
\includegraphics{gravure.jpg}
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||||
\end{center}
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||||
\end{frame}
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\subsection{}<++>
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||||
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||||
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||||
\end{document}
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