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% Florent JACQUET
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% florent.jacquet@utbm.fr
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% Rapport de MR00 (A13)
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\documentclass[a4paper]{report}
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@ -41,7 +43,7 @@
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Florent \textsc{Jacquet}
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\\\includegraphics[scale=0.4]{enclume.jpg}
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\vfill
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{\large \today}
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{\large Automne 2013}
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\end{center}
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\end{titlepage}
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@ -72,13 +74,13 @@ durant tout le semestre au cours du quel ce rapport fût rédigé.
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\subsubsection{}
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Depuis environ 1800 avant Jésus Christ (JC), l'Homme travaille le fer, et depuis près de quatre ou cinq millénaires avant JC,
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il a découvert le métal à travers le cuivre. Mais si au départ ses ouvrage restent très sommaires, ils s'affinent avec
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il a découvert le métal à travers le cuivre. Mais si au départ ses ouvrages restent très sommaire, ils s'affinent avec
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le temps et l'expérience des artisans de l'époque.
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Entre la chute de l'Empire Romain d'occident vers le V\ieme{} siècle après JC et la Renaissance au XV\ieme{}, s'étant le
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Moyen-Âge. À cette époque, la forge est un des métiers les plus important et des plus pratiqué, car hormis le bois, la
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pierre, ou le tissus par exemple, le fer reste un des matériaux les plus utilisé pour réaliser la plupart des objets et
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constructions de l'époque. En effet, du fer à cheval à la ballustrade de balcon, en passant par toutes sortes
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Entre la chute de l'Empire Romain d'occident vers le V\ieme{} siècle après JC et la Renaissance au XV\ieme{}, s'étend le
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Moyen-Âge. À cette époque, la forge est un des métiers les plus importants et des plus pratiqués, car hormis le bois, la
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pierre, ou le tissu par exemple, le fer reste un des matériaux les plus utilisés pour réaliser la plupart des objets et
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constructions de l'époque. En effet, du fer à cheval à la ballustrade de balcon, en passant par toute sorte
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d'outils tranchants, tous sont réalisés par des forgerons plus ou moins spécialisés dans un domaine ou l'autre.
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\subsubsection{Une activité complexe}
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@ -96,8 +98,8 @@ le rendre beaucoup plus facile à travailler. Mais il existe de nombreuses temp
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l'on veut faire, et celles-ci s'étendent de la température ambiante jusqu'à plus de 1200\degres{}C, ce qui laisse une
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très large possibilité de chauffe et complexifie donc la tâche du forgeron.
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\paragraph{}
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La dernière des difficulté est lié à la température, puisqu'il s'agit des traitements thermiques. Réaliser une pièce est
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un chose, mais lui donner les propriétés mécaniques voulus en est une autre, et le traitement thermique intervient là
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La dernière des difficultés est liée également à la température, puisqu'il s'agit des traitements thermiques. Réaliser une pièce est
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une chose, mais lui donner les propriétés mécaniques voulues en est une autre, et le traitement thermique intervient ici
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car c'est principalement lui qui confère aux pièces leurs propriétés. Ce n'est que depuis que l'on commence à connaître en finesse la
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métallurgie, vers le XIX\ieme{} siècle, que l'on comprend vraiment ce qu'il se passe, mais cela n'empêchait pas nos
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ancêtres de maîtriser ces traitements de manière empirique, choses qui, comme le reste, n'est pas des plus simples.
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@ -125,12 +127,12 @@ Juste après la chute de l'Empire Romain d'occident, la maîtrise du fer est enc
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trouvait déjà à l'époque des épées, armures, chaînes, ou autres clés et serrures plutôt bien réalisées\footnote{Exemples
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visibles au musée du fer de Vallorbe}.
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Mais les progès réalisés durant l'époque médiévale vont considérable bouleverser cette pratique par des techniques qui
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Mais les progès réalisés durant l'époque médiévale vont considérablement bouleverser cette pratique par des techniques qui
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tendent aujourd'hui à s'oublier, mais qui pourtant ont permis par la suite de mettre en place les révolutions
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industielles consuisant au monde d'aujourd'hui.
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industielles consuisant au monde actuel.
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Si au départ, la forge existe dans un but purement utilitaire, c'est dans la deuxième moitiée du Moyen-Âge, pendant
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la construction des prestigieux châteaux fort et autres cathédrales que la grandeure des artisans va se révéler et
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la construction des prestigieux châteaux forts et autres cathédrales que la grandeure des artisans va se révéler et
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révolutionner cette pratique au point même de la transformer en art!
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\subsection{La fabrication du métal}
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@ -148,7 +150,7 @@ entre le XII\ieme{} et le XV\ieme{} siècle, soit à la fin du Moyen-Âge.
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\caption*{Détail d'un panneau explicatif du musée du fer de Vallorbe}
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\end{figure}
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\paragraph{}
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Le fer était obtenu par fusion du minerai dans des bas-fourneau afin d'obtenir ce que l'on appelle une
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Le fer était obtenu par fusion du minerai dans des bas-fourneaux afin d'obtenir ce que l'on appelle une
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loupe: un bloc de métal pas très homogène. Ce bloc était ensuite forgé et soudé avec lui même, par pliages successifs
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afin de l'homogenéiser et l'on obtenait après cette étape un saumon, qui était parfois de nouveau reforgé pour en faire une
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barre. Cette barre était ensuite livrée aux différents forgerons comme matière première, ou bien utilisée sur place dans
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@ -165,16 +167,15 @@ recherches montrent que certains forgerons ont donc habité et travaillé toute
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métallurgique.
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Ce métal était évidemment du fer, maintenant appellé communément fer au carbone ou acier doux, car pendant les
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transformations, la chauffe au charbon le faisait absorber une très petite quantité de carbone, mais une quantité trop
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faible pour transformer le métal en véritable acier. La réduction en bas-fourneau est d'ailleurs appellé pour cela
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transformations, la chauffe au charbon le faisait absorber une petite quantité de carbone, mais une quantité trop
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faible pour transformer le métal en véritable acier. La réduction en bas-fourneau est d'ailleurs appelée pour cela
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réduction directe, car on obtient à la fin un métal qui n'a pas besoin d'être affiné, contrairement à nos productions
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modernes en haut-fourneau, le procédé indirect, qui produit de la fonte ayant un trop fort taux de carbone et devant
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être affinée dans les aciérie pour produire un métal forgeable.
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L'image suivante, prise sur
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Internet\footnote{Forum outil anciens:\\
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L'image suivante, prise sur Internet\footnote{Forum outil anciens:\\
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\url{http://www.forum-outils-anciens.com/t4015-Loupe-de-bas-fourneau-et-saumon-de-fer.htm}}, illustre parfaitement les
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loupes et saumon que l'on peut observer au musée du fer de Vallorbe.
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loupes et saumons que l'on peut observer au musée du fer de Vallorbe.
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\begin{figure}[H]
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\centering
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\includegraphics[width=0.7\textwidth]{loupe_saumon.jpg}
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@ -184,10 +185,9 @@ loupes et saumon que l'on peut observer au musée du fer de Vallorbe.
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\subsection{Différentes classes}
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Durant toute la période moyenne âgeuse, les forgerons étaient omniprésents. Ils confectionnaient
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toutes sortes d'outils du quotidien, mais on les trouvaient également dans le bâtiment, ou encore chez les militaires
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pour la confection d'armes et d'armures, sans oublier un des vétérinaire de l'époque, le maréchal-ferrant, soignant
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principalement les chevaux.
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Durant toute la période moyenâgeuse, les forgerons étaient omniprésents. Ils confectionnaient toutes sortes d'outils du
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quotidien, mais on les trouvaient également dans le bâtiment, ou encore chez les militaires pour la confection d'armes
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et d'armures, sans oublier un des vétérinaire de l'époque, le maréchal-ferrant, soignant principalement les chevaux.
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\paragraph{}
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Mais au vu du nombre souvent faible de ces artisans dans les campagnes, ces différenciations exprimaient simplement des
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spécialisations, puisqu'en réalité, un forgeron pouvait parfois être amené à ferrer des chevaux, et un maréchal se
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@ -199,19 +199,19 @@ médiévale}.
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Le forgeron, c'est celui qui est le plus courant au Moyen-Âge, puisqu'il n'a pas un métier très précis. Ils étaient très
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nombreux, l'industrie n'existant pas encore. C'est lui qui fabrique la plupart des outils de la vie courante, c'est à
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dire une multitude d'outils agricoles, mais aussi les parties métalliques d'un bâtiment tel les pentures de portes ou
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dire une multitude d'outils agricoles, mais aussi les parties métalliques d'un bâtiment telles les pentures de portes ou
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les garde-corps d'un balcon, ou encore simplement les saumons à partir des scories des bas-fourneaux.
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C'est un artisan très polyvalent, car pour fabriquer les outils de tous les autres métiers, il doit les connaître le
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mieux possible, afin de fournir le meilleur matériel. Mais ce sont aussi aux autres travailleurs d'énoncer clairement
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leurs besoins. Par exemple, un charpentier qui a besoin d'un certain type de clous doit pouvoir le décrire précisément
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au forgeron pour que celui-ci les fabrique. Plus complexe: les outils agricoles. Le Moyen-Âge est une période où
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l'agriculture s'est le plus développé, et cela est passé également par l'outillage, qui était donc surtout fabriqué par
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l'agriculture s'est le plus développée, et cela est passé également par l'outillage, qui était donc surtout fabriqué par
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le forgeron. Charrues, faux, houes, bêches étaient des objets assez courants dans la vie rurale de l'époque.
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\paragraph{}
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Dans les villes la demande pouvait être tout à fait différente. Il n'est en effet plus guère question de fabriquer et
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réparer des charrues, en revanche, il faut être capable de fournir des couverts à toute la population. La difficulté
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vient donc ici de la répétition du même objet et le forgeron doit donc être capable de fabriquer rapidement un pique à
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vient donc ici de la répétition du même objet et le forgeron doit donc être capable de fabriquer rapidement un pic à
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viande, généralement efficacement décoré, mais surtout en grande série. La décoration et l'uniformité des pièces est
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d'autant plus importante que la commande du service de table est pour le seigneur local, car celui ci peut alors rémunérer
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grassement l'artisan qui fournira de belles pièces rapidement.
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@ -224,7 +224,7 @@ travail pour éviter une pénurie d'outils.
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Sur ces constructions, le minerai était parfois extrait sur place, et encore une fois, le forgeron devait aussi savoir
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comment fabriquer le métal qu'il allait devoir travailler à partir des pierre ferrugineuses extraites du sol. Un bel
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exemple de reconstitution est visible régulièrement au chantier de Guédelon, où des réductions ferreuses sont pratiquées
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plusieurs fois par an sur place par le forgeron du chantier, illustrant encore une fois la polyvalence de ce métier.
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plusieurs fois par an sur place par les forgerons du chantier, illustrant encore une fois la polyvalence de ce métier.
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\begin{figure}[H]
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@ -238,7 +238,7 @@ plusieurs fois par an sur place par le forgeron du chantier, illustrant encore u
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\subsection{Le maréchal-ferrant}
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Le maréchal-ferrant est certainement la classe de forgeron la plus complexe de part son hétérogéneité au sein de la
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classe, mais aussi de part le nombre de compétence qu'un maréchal-ferrant doit cumuler\footnote{Les sources de cette
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classe, mais aussi de part le nombre de compétences qu'un maréchal-ferrant doit cumuler\footnote{Les sources de cette
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partie sont essentiellement tirées de ``Les maréchaux à l'époque médiévale : forgerons ou vétérinaires ?``}.
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Appelé autrefois simplement maréchal, souvent orthographié \emph{mareschal}, cet artisan du fer doit certes être un
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@ -252,24 +252,25 @@ un cheval avec un fer qui lui donnerait des défauts ou le déstabiliserait. La
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importante, ce qui fait du maréchal à l'époque généralement quelqu'un d'important.
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En effet, les archives montrent que dans la majorité des municipalités et seigneureries, le maréchal est dans les
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artisans les mieux payé. Il peut même parfois accéder à certaines responsabilité de la commune, ce qui est gage d'une
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artisans les mieux payé. Il peut même parfois accéder à certaines responsabilités de la commune, ce qui est gage d'une
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certaine noblesse, pourtant il lui arrive parfois d'être relativement pauvre, commes certains l'étaient dans le
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Poitou\footnote{Page 166}.
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Poitou\footnote{``Les maréchaux à l'époque médiévale : forgerons ou vétérinaires ?`` Page 166}.
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Cependant, qu'il soit pauvre ou plutôt riche, le maréchal se voit partout confié des missions diverses. Il doit non
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seulement ferrer les chevaux, mais il est aussi très souvent amené à les soigner des diverses maladies qu'ils peuvent
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contracter. On observe ainsi dans les registres de compabilité seigneuriaux qu'ils étaient contactés au moins aussi
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contracter. On observe ainsi dans les registres de comptabilité seigneuriaux qu'ils étaient contactés au moins aussi
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souvent, voire même plus, que les hippiatres, lorsque des cas pathologiques se présentaient dans une cour. Cela est
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principalement dû à leur effectif plus élevé que ces derniers. De plus, étant donné qu'ils devaient venir régulièrement
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pour le ferrage, on peut penser que les clients faisaient appel à eux aussi par habitude, et parce qu'il devait aussi
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connaître les bêtes, ce qui ne peut qu'aider à les traiter.
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Certains registres\footnote{Celui de Philippe le Hardi par exemple (p169)} attestent même du commerce de plantes
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médicinales par le maréchal, ce qui dénote d'une connaissance reconnue en la matière puisque ce commerce était
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généralement réservé qu'à certaines personnes habilitées comme les médecins ou les apothicaires.
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Certains registres\footnote{Celui de Philippe le Hardi par exemple (``Les maréchaux à l'époque médiévale : forgerons ou
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vétérinaires ?`` Page 169)} attestent même du commerce de plantes médicinales par le maréchal, ce qui dénote d'une
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connaissance reconnue en la matière puisque ce commerce était généralement réservé qu'à certaines personnes habilitées
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comme les médecins ou les apothicaires.
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\paragraph{}
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Enfin, le maréchal était aussi très présent chez les militaires au service d'un seigneur, puisque ceux-ci possédaient
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courrament un grand nombre d'équidés qu'il fallait soigner et ferrer. De plus, il était alors facile en tant de guerre
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courament un grand nombre d'équidés qu'il fallait soigner et ferrer. De plus, il était alors facile en tant de guerre
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de réquisionner le maréchal pour la fabrication d'armes si le spécialiste en la matière se trouvait dépassé.
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@ -296,11 +297,11 @@ alors le faire eux même par des techniques ancestrales\footnote{Il s'agit en fa
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ou moins rigoureuse de la fabrication de l'acier Damas, ou acier Wootz, venu des pays d'Asie par la route de la soie},
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sans réellement savoir quelles conséquences leur méthode avait sur le métal en lui-même. Cela constiste généralement à
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carburer la lame par une méthode quelconque (voir: \ref{carburation}) avant de la replier sur elle même et de
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recommencer afin de créer un mélange le plus homogène possible de couches carburées (de l'acier) avec des couches qui le
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recommencer afin de créer un mélange le plus homogène possible de couches carburées (donc de l'acier) avec des couches qui le
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sont moins (du fer). C'est la confection de cet acier, de plus ou moins bonne qualité selon le savoir faire de
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l'artisan, qui donnera une lame plus ou moins bonne. Les analyses de certaines pièces montrent que le nombre de plis
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pouvait atteindre cinq cent, voire même mille pour certains Katanas japonais de la même époque, d'où une homogenéité
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quasi parfaite, donc une lame aux propriété mécaniques de flexion et de résistance très intéressantes, ainsi qu'un fil
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quasi parfaite, donc une lame aux propriétés mécaniques de flexion et de résistance très intéressantes, ainsi qu'un fil
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de lame pouvant être aiguisé très finement et de façon durable.
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\paragraph{}
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Mais la forge militaire ne s'arrête pas à la fabrication des armes, car il faut aussi équiper les guerriers pour la
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@ -318,17 +319,15 @@ adaptations.
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Malgré que les méthodes ne soient pas toujours traditionnelles, on peut trouver un nombre assez abondant de
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gens\footnote{Par exemple Éric Dubé sur YouTube (\url{http://www.youtube.com/user/SgtViktor})} ayant
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construits leurs armures pour des reconstitutions, puisque le travail principalement à froid de tôle aisément trouvable
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dans le commerce rendent la technique relativement accessible, plus en tout cas, que la fabrication des autre objets qui
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dans le commerce rendent la technique relativement accessible. Plus facile, en tout cas, que la fabrication des autres objets qui
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demandent en général de posséder une forge, chose tout de suite moins aisée de nos jours.
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\paragraph{}
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Enfin, le forgeron d'armes pouvait aussi avoir à fabriquer du fil de fer. Ce matériaux étant à la base de la cotte de
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mailles, il fallait alors en fabriquer d'énormes quantités, mais le travail d'assemblage des mailles étant très long et
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peu technique, il était facile pour un seigneur de délégué ce travail à quelqu'un de moins qualifié que le forgeron afin
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peu technique, il était facile pour un seigneur de déléguer ce travail à quelqu'un de moins qualifié que le forgeron afin
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de permettre à ce dernier de mettre au maximum ses compétences à profit sans perdre de temps inutilement.
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\subsection{Bien d'autres spécialisations}
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\paragraph{}
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Seule une petite partie des différentes spécialisations a été ici évoquée, car en réalité, si nombre de forgerons étaient
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@ -342,7 +341,7 @@ l'enclume, mais elle reste néanmoins astucieuse. Le principe est d'utiliser le
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chaleur. On fabrique alors un cercle de fer ne pouvant rentrer en force autour de la roue en bois, on le chauffe dans un
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grand feu allumé spécialement pour l'occasion et ayant les dimensions pour chauffer tout le cercle d'un coup, puis une
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fois que ce dernier est chaud (pas besoin d'atteindre le rouge, donc il n'y a même pas besoin de forcer le feu en
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||||
l'attisant), on le retire du foyer et on vient le placer autour de la roue mise en place sur une air de cerclage, puis
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l'attisant), on le retire du foyer et on vient le placer autour de la roue mise en place sur une aire de cerclage, puis
|
||||
on arrose abondamment pour éviter que le bois brûle. En refroidissant, le fer vient naturellement se serrer autour de la
|
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roue et ainsi la maintenir bien en place.\footnote{Une très belle reconstitution a été réalisée par l'équipe du Fourneau
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Saint Michel au village de Maredret en Belgique \\
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@ -352,16 +351,12 @@ Voilà un métier qui est bien plus vieux qu'il n'y parait. On pourrait penser q
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généralement assez complexes, seraient assez récents, mais il n'en est rien. On en trouvait déjà pendant l'Antiquité!
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Naturellement, ce métier a donc perduré au Moyen-Âge. Cet artisan fabriquait des serrures, mais également tous les
|
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systèmes mécaniques relativement fin de l'époque. Cela comprend donc bien les serrures, mais aussi les mécanismes de
|
||||
fermeture des portes et fenêtres, ou encore les petites charnières de placards ou coffre-fort.
|
||||
fermeture des portes et fenêtres, ou encore les petites charnières de placards ou coffres-forts.
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\paragraph{}
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Ce métier est aujourd'hui toujours présent, car le nombre le serrure n'ayant pas diminué, les artisans
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métallier-serrurier ont toujours leurs titres de noblesse dans ce qui est de la réparation et du bâtiment.
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% C'est à cette époque que le métier était le plus présent dans la vie courante, étant donné l'abscence d'industrie et le
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% monopole de l'artisanat.
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% Le forgeron était alors très important dans la vie de tous les jours, puisque c'est lui qui fabriquait la plupart des
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% outils de la vie de tous les jours tels que les couverts,
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\section{Un métier qui se transmet par apprentissage}
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\paragraph{}
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@ -382,14 +377,14 @@ restaient empiriques, mais il apprenait au moins ce qui se savait par expérienc
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cémentations qui permettent un certain contrôle des propriétés mécaniques vouluent pour la pièce.
|
||||
\paragraph{}
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||||
Une fois en âge de pouvoir travailler, l'apprenti commence par faire les pièces les plus basiques comme par exemple des
|
||||
piques à viandes, ancêtre de notre fourchette ne comportant qu'une seule pointe, qui lui permettent de s'entraîner à
|
||||
pics à viandes, ancêtre de notre fourchette ne comportant qu'une seule pointe, qui lui permettent de s'entraîner à
|
||||
manipuler le métal.
|
||||
\paragraph{}
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||||
Mais dès qu'il en a la force, le jeune forgeron peut se voir demander régulièrement d'empoigner la masse, ce gros
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||||
marteau au long manche, bien plus lourd que les marteaux courant, que l'on manipule à deux mains, afin de frapper sur de
|
||||
grosses pièces que le forgeron manipule sur l'enclume. C'est là l'ancêtre manuel du marteau pilon. Avec une bonne
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||||
coordination, les apprentis pouvaient être jusqu'à quatre ou cinq\footnote{Nombre rapporté à mes oreilles par un témoin de
|
||||
cette pratique en entreprise encore à l'heure actuelle, j'en déduit que cela devait donc se faire, car j'ai trouvé de
|
||||
cette pratique en entreprise encore à l'heure actuelle, j'en déduis que cela devait donc se faire, car j'ai trouvé de
|
||||
nombreuses sources assez vague à ce sujet, rapportant ``plusieurs'' apprentis coordonnés à l'époque médiévale} à frapper
|
||||
en cadence, suivant les ordres du maître de forge.
|
||||
\paragraph{}
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||||
|
@ -398,17 +393,15 @@ rambarde d'escalier. Le forgeron peut peut-être la forger seul dans son atelier
|
|||
pour un escalier de plusieurs mètres, mais pour la transporter et l'installer à son emplacement définitif, il est
|
||||
certain qu'il fallait s'y prendre à plusieurs et c'est à ce moment que les jeunes gens qui connaissent les méthodes du
|
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forgeron se rendent plus utiles que le client plein de force et de bonne volonté, mais qui n'y connaît guère.
|
||||
% Aide pour les grosses pièces
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% "Marteau pilon manuel"
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\subsection{La forge: une affaire familiale}
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\paragraph{}
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Il est certain que le forgeron installé dans une grande ville peut facilement se retrouver avec des apprentis venant de
|
||||
toutes les familles de la cité, puisque celles ci sont nombreuses et que la charge de travail au vu du nombre
|
||||
d'habitants doit être relativement plus élevée qu'en campagne, ce qui peut impliquer de devoir prendre un grand nombre
|
||||
d'apprentis que la famille ne peut pas forcément fournir. Mais une fois en âge de tenir leur propre forge, ces apprentis
|
||||
ne peuvent pas tous reprendre l'atelier de leur patron puisque celui-ci est presque toujours destiné à l'héritage du
|
||||
propriétaire se trouvant parmis les apprentis. Les autres jeunes peuvent alors devenir des ``salariés'' de cette
|
||||
d'apprentis que la famille seule ne peut pas forcément fournir. Mais une fois en âge de tenir leur propre forge, ces apprentis
|
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ne peuvent pas tous reprendre l'atelier de leur patron puisque celui-ci est presque toujours destiné à l'héritier du
|
||||
propriétaire se trouvant parmi les apprentis. Les autres jeunes peuvent alors devenir des ``salariés'' de cette
|
||||
entreprise qui reste familiale.
|
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\paragraph{}
|
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Mais cependant, c'est en campagne que les forgerons sont les plus nombreux, puisqu'en général, on en compte un par
|
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@ -416,7 +409,7 @@ village, au moins en ce qui concerne les maréchaux, le cheval étant omniprése
|
|||
descendance des fermiers est vouée à travailler aux champs, celle des menuisiers à travailler le bois, et ainsi de suite
|
||||
pour tous les artisans du bourg, car tel est le fonctionnement de la société au Moyen-Âge.
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\paragraph{}
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Mais cela a au moins le mérite de facilité la transmission des techniques, car un père n'attend pas d'être à l'atelier
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Mais cela a au moins le mérite de faciliter la transmission des techniques, car un père n'attend pas d'être à l'atelier
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(bien que celui-ci soit très souvent inclus dans la maison) pour parler de son métier à son fils. Ainsi, l'enfant
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baignant dans le milieu depuis sa tendre enfance est à même de bénéficier au maximum de l'expérience et de la technique
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de son père.
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@ -426,11 +419,11 @@ de son père.
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\section{Bien peu de connaissance et beaucoup d'expérience}
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\subsection{Un proverbe bien réel}
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\paragraph{C'est en forgeant que l'on devient forgeron}
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Voilà un proverbe des plus vrais, et c'est d'ailleurs une des premières choses que m'a dit Denis Poux lorsque je l'ai
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Voilà un proverbe des plus vrai, et c'est d'ailleurs une des premières choses que m'a dit Denis Poux lorsque je l'ai
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rencontré. En effet, la forge n'est et n'a jamais été quelque chose que l'on apprend en 5 minutes. Les forgerons
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médiévaux vouaient leur vie entière, comme décrit précédemment, à ce métier durant des générations, et c'est à cela que
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l'on doit la plupart des avancées dans ce domaine, à ces gens qui, à force d'expérience, on mis au point des techniques
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qui tendent désormais à s'oublier.
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l'on doit la plupart des avancées dans ce domaine, à ces gens qui, à force d'expérience, ont mis au point des techniques
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qui tendent désormais parfois à s'oublier.
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\paragraph{}
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Mais il ne faut pas croire que ces techniques concernent uniquement le modelage des pièces, car en réalité, les
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techniques de forge sont bien plus vastes et concernent également en grande partie la métallurgie et les traitements
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@ -446,11 +439,11 @@ s'appuyant sur cette même pièce de départ et l'on est sûr de pouvoir en cré
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\subsubsection{Le cas de la soudure}
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\paragraph{}
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Si aujourd'hui nous connaissone une multitude de techniques pour souder deux pièces entre elles, il n'en était pas de
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Si aujourd'hui nous connaissons une multitude de techniques pour souder deux pièces entre elles, il n'en était pas de
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même au Moyen-Âge. En effet, soudure à l'arc, brasure à l'étain, rien de tout cela n'existait, mais les artisans avait
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tout de même trouvé une techniques, et même si celle-ci était très difficile à maîtriser, elle n'en restait pas moins
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tout de même trouvé une technique, et même si celle-ci était très difficile à maîtriser, elle n'en restait pas moins
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d'une efficacité à toute épreuve. C'est en effet cette technique qui permettait la fabrication des chaînes, accessoire
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utilisé depuis l'époque romaine pour attacher au départ essentiellement des esclaves, mais qui depuis a servit pour bien
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utilisé depuis l'époque romaine pour attacher au départ essentiellement des esclaves, mais qui depuis a servi pour bien
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d'autres usages, particulièrement dans l'agriculture, activité prédominante au Moyen-Âge.
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\paragraph{}
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Le principe est très simple, il suffit de chauffer les deux pièces à souder à une température assez élevée (le blanc
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@ -469,7 +462,7 @@ matière.
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\paragraph{}
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Pour fabriquer des chaînes, le principe est le même, on a au départ des barreaux de fer coupés à la bonne longueur,
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généralement une quinzaine de centimètres pour obtenir une chaîne relativement grosse et solide. Ces barreaux sont
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ensuites pliés en leur milieu pour former un 'U', puis les deux extrêmités sont chauffées pour les replier l'une sur
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ensuite pliés en leur milieu pour former un 'U', puis les deux extrêmités sont chauffées pour les replier l'une sur
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l'autre, la soudure est prête à être effectuée. On chauffe alors cette partie jusqu'au blanc puis on les martèle afin de
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les fusionner. Un expert ne met pas plus de trois minutes pour réaliser cette opération, comme le montre une vidéo
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explicative du musée du fer, où l'on voit un forgeron fabriquant de chaîne à l'œuvre. Il est précisé que cet homme
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@ -486,51 +479,26 @@ sur le métal chaud. La corne étant un produit organique, il contient une gran
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pouvait alors pénétrer dans le fer, le transformant en acier localement, et le rendant alors trempable.
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\paragraph{}
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Mais il existait une multitudes de techniques pour procéder à une carburation du fer, dont bon nombre sont consignées
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dans des écrits historiques\footnote{Référence: Sur la fabrication de l'acier\ldots{}}, ce qui prouve que les forgerons
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avaient déjà certaines connaissances théoriques, mais surtout des connaissances pratiques, car même si aujourd'hui les
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écrits sont restés, plus personne ne sait vraiment comment cette carburation se pratiquait, étant donné que l'on sait
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fabriquer de l'acier avec le taux voulu de carbone directement. Les forgerons modernes n'ont donc plus à se soucier de
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ce genre de problèmes, ils doivent simplement savoir quel acier utiliser pour quel usage.
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% Peu de métallurgie, on sait comment faire mais pas comment ça marche.
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%\section{Musée du fer de Vallorbe}
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% Reconstitution de la fabrication d'une épée celte en partenariat avec un musée Zurichois
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% 5 étapes, à développer
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% Faire une barre de fer à partir de minerai
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% Minerai
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% V <-Bas fourneau
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% Loupe
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% V <-Forgeage/Soudure au feu
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% Saumon
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% V <-Forgeage
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% Barres
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% À l'époque romain/celte: fabrication de clefs, fer à cheval.
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dans des écrits historiques\footnote{Référence: ``Sur la fabrication de l’acier dans l’Antiquité et au Moyen Âge.''}, ce
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qui prouve que les forgerons avaient déjà certaines connaissances théoriques, mais surtout des connaissances pratiques,
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car même si aujourd'hui les écrits sont restés, plus personne ne sait vraiment comment cette carburation se pratiquait,
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étant donné que l'on sait fabriquer de l'acier avec le taux voulu de carbone directement. Les forgerons modernes n'ont
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donc plus à se soucier de ce genre de problèmes, ils doivent simplement savoir quel acier utiliser pour quel usage.
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\subsection{Une expérience qui renaît chez des passionnés}
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\paragraph{}
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Durant les révolutions industrielles de ces derniers siècles, les forges se sont mécanisées et les hommes se
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préoccupaient plus de savoir comment rentabiliser les processus, plutôt que de savoir comment conserver les techniques
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héritées des temps anciens. C'est pourquoi nombre de techniques ont disparu, remplacé par des méthodes industrielles
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héritées des temps anciens. C'est pourquoi nombre de techniques ont disparu, remplacée par des méthodes industrielles
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plus efficaces à la grande production.
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\paragraph{}
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Concernant le Moyen-Âge, ces derniers temps ont vu naître un grand nombre de manifestations publiques, se tenant le plus
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souvent sur des sites historiques tels des châteaux forts ou autre ville fortifiée, afin de présenter aux gens toutes
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souvent sur des sites historiques tels des châteaux forts ou autres villes fortifiées, afin de présenter aux gens toutes
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ces connaissances pratiques qui se retrouvent petit à petit. Les travaux des historiens de ces dernières années ont mis
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en évidence certaines pratiques, qui une fois publiées, font l'objet d'une expérimentation par ces gens qui même s'il ne
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sont pas forcément des professionnels du métier, aiment à pratiquer ces gestes perdus.
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\paragraph{}
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Un exemple assez connu est celui de Guédelon, où une équipe de passionné construit encore en ce moment un Château Fort selon
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Un exemple assez connu est celui de Guédelon, où une équipe de passionnés construit encore en ce moment un Château Fort selon
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les techniques médiévales, sans aucune aide technologique\footnote{Ils sont toutefois obligés de respecter certaines
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normes de sécurité, comme le port du casque ou des chaussures de sécurité pour certains métiers.}. Selon les artisans
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travaillant là bas, cette reconstitution est très bien perçu par les historiens, car cela permet à ces derniers, comme
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@ -543,10 +511,9 @@ travaillant là bas, cette reconstitution est très bien perçu par les historie
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\caption*{Forge de chantier permanent reproduite fidèlement au Château de Guédelon}
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\end{figure}
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\paragraph{Cerclage à Maredret}
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Même s'il est vrai que cela n'a plus guère d'utilité aujourd'hui de cercler une roue de charrette, des passionnés l'ont
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quand même fait dans le petit village belge de Maredret. Il ont parfaitement reproduit la technique décrite dans le
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quand même fait dans le petit village belge de Maredret. Ils ont parfaitement reproduit la technique décrite dans le
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paragraphe sur le charon (voir \ref{charon}) et ont avec succès réalisé ce que nos ancêtres faisaient tous les jours,
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car c'était à l'époque le seul moyen de transport.
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BIN
Slide/pictures/forge.jpg
Normal file
BIN
Slide/pictures/forge.jpg
Normal file
Binary file not shown.
After Width: | Height: | Size: 204 KiB |
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@ -12,10 +12,23 @@
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\usetheme{Warsaw}
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\usecolortheme{dove}
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\addtobeamertemplate{footline}{\insertframenumber/\inserttotalframenumber}
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||||
\begin{document}
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||||
\begin{frame}
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\frametitle{MR00 - Recherches sur la forge}
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\frametitle{Université de Technologie de Belfort-Montbéliard}
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\begin{center}
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\textsc{\huge MR00 - Recherches sur la forge}\\
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||||
{\large Automne 2013}\\
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\large Florent \textsc{Jacquet}\\
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\includegraphics[scale=0.2]{forge.jpg}
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\end{center}
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\end{frame}
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\begin{frame}
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\frametitle{Sommaire}
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\tableofcontents
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\end{frame}
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@ -48,17 +61,20 @@
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|||
\Large comparaison entre la forge médiévale et la forge artisanale contemporaine.
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\end{frame}
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\section{Méthodologie}
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\subsection{Quelques documents écrits}
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\section{Méthodologie et difficultés de recherches}
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\subsection{Les documents écrits}
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\begin{frame}
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\frametitle{Peu de documents sur le Moyen-Âge}
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\frametitle{Recherche de documents sur le Moyen-Âge}
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\begin{itemize}
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\item Recherche de documents papier dans les bilbiothèques
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\item Recherche via de nombreux moteurs tels que Persee ou Google scholar
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||||
\item Documents papier très rares
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\item Souvent pas plus de deux exemplaires en France, car généralement des thèses, et peu souvent numérisés
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||||
\item En recherchant ``forge'', on trouve principalement des documents concernant la forge industrielle
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\item Nécéssité d'aller à la rencontre des artisans
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\end{itemize}
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\begin{center}
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\includegraphics{gravure.jpg}
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\end{center}
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\end{frame}
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\subsection{Recherches de terrain}
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@ -131,26 +147,12 @@
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\begin{itemize}
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\item Nombreuses informations orales grâce à la rencontre avec Denis
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\item Découverte d'un atelier datant du début des révolutions industrielles à Vallorbe
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\item Remémoration de la reconstitution de Guédelon à travers les photos et les informations
|
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de leur site
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||||
\item Souvenir et meilleure compréhension de la reconstitution de Guédelon à travers les photos et les
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informations du site Internet
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\end{itemize}
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\end{frame}
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\section{Apport, difficulté, regard critique}
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\subsection{La période inconnue du Moyen-Âge}
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\begin{frame}
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\frametitle{Le Moyen-Âge est une période peu connue}
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Au niveau scientifique et technique, le Moyen-Âge n'a pas laissé beaucoup de traces
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\begin{itemize}
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\item Peu d'écrits historiques
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\item Transmission presque uniquement orale
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\item Quelques gravure et peintures
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\end{itemize}
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\begin{center}
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\includegraphics{gravure.jpg}
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||||
\end{center}
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||||
\end{frame}
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||||
\section{Apport, regard critique}
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||||
\subsection{De nouvelles facettes}
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\begin{frame}
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@ -158,12 +160,49 @@
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Découverte de ce qu'a été et de ce qu'est réellement le métier de forgeron
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\begin{itemize}
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\item Aspect métallurgiste
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\item Côté de gestion des devis qui a une part très importante actuellement
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\item Compétences en gestion, très importantes dans le métier actuellement
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\item Soin des chevaux à la manière du vétérinaire pour le maréchal médiéval
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\end{itemize}
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\end{frame}
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\subsection{Des compétences acquises}
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\begin{frame}
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\frametitle{Des compétences acquises}
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\begin{itemize}
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\item Recherche et tri des informations
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\item Rédaction et synthèse
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\item Organisation du temps de travail (recherches/rédaction)
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\item Meilleure maîtrise de l'outil LaTeX pour la rédaction du rapport et du diaporama
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\end{itemize}
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\end{frame}
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\subsection{Regard critique}
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\begin{frame}
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\frametitle{Regard critique}
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\begin{itemize}
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\item Difficulté à organiser les informations
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\item Objectif de trouver un maximum de renseignements sur le Moyen-Âge peu atteint
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\item Volonté de visiter plus de forges
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\item Objectif de réaliser une reconstitution de forge, mais le temps a malheureusement manqué
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\end{itemize}
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\end{frame}
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\section*{Conclusion}
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\begin{frame}
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\frametitle{Conclusion}
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\begin{itemize}
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\item Volonté de réaliser des recherches approfondies sur un sujet qui me passionne
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\item J'ai réalisé de très belles rencontres riches en savoir
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\item Volonté de poursuivre mon objectif de réaliser une forge par la suite
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\end{itemize}
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\end{frame}
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||||
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||||
\begin{frame}
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||||
\begin{center}
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||||
\huge Merci de votre attention\\
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||||
\large N'hésitez pas à poser vos questions\\
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\end{center}
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\end{frame}
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\end{document}
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