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@ -11,6 +11,7 @@
\usepackage[utf8]{inputenc}
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\usepackage{fancyhdr}
@ -92,24 +93,79 @@ génération, dans la réalisation d'objets en fer forgé?
\paragraph{}
Juste après la chute de l'Empire Romain d'occident, la maîtrise du fer est encore loin d'être parfaite, même si l'on
trouvait déjà à l'époque des clés et serrures plutôt bien réalisées\footnote{Exemples visibles au musée du fer de
Vallorbe}. Le métal était obtenu par fusion du minerai dans des bas-fourneau [\ldots\ldots
Vallorbe}.
\paragraph{}
Mais les progès réalisés durant l'époque médiévale vont considérable bouleverser cette pratique au point même de la
transformer en art!
\subsection{La fabrication du métal}
\paragraph{}
Dans la nature, le fer se trouve sous forme de minerai, des rochers et des pierres qui contiennent une grande quantité
de fer (jusqu'à plus 60\% pour certains minerais comme les magnétites). Il faut alors extraire ce fer en chauffant le
minerai, ce qui permet aux impuretés qui fondent à des température plus basse que le fer, de s'éliminer, avant de
récupérer un bloc de fer par fusion des atomes entre eux. Cette fusion a lieu vers les 1100-1220\degres C. Toute cette
opération de chauffe était réalisée dans un bas-fourneau jusqu'à l'invention puis la généralisation du haut-fourneau
entre le XII\ieme et le XV\ieme siècle.
\begin{figure}[H]
\centering
\includegraphics[width=0.7\textwidth]{bas_fourneau.jpg}
\caption{Un bas-fourneau (détail d'un panneau explicatif du musée du fer de Vallorbe)}
\end{figure}
\paragraph{}
Le fer était obtenu par fusion du minerai dans des bas-fourneau afin d'obtenir ce que l'on appelle une
loupe: un bloc de métal pas très homogène. Ce bloc était ensuite forgé et soudé avec lui même, par pliages successifs
afin de l'homogenéiser et l'on obtenait après cette étape un saumon, qui était parfois de nouveau reforgé pour en faire une
barre. Cette barre était ensuite livrée aux différents forgeron comme matière première.
\paragraph{}
Il s'agissait alors de fer, maintenant appellé communément fer au carbone ou acier doux, car pendant les transformation, la chauffe au charbon le
faisait absorber une très petite quantité de carbone, mais une quantité trop faible pour transformer le métal en véritable acier.
\paragraph{}
L'image suivante, prise sur Internet, illustre parfaitement les loupes et saumon que l'on peut observer au musée du fer
de Vallorbe.
\begin{figure}[H]
\centering
\includegraphics[width=0.7\textwidth]{loupe_saumon.jpg}
\caption{Une loupe (en bas) et un saumon (en haut) prêt à être forgé}
\end{figure}
\subsection{Différentes classes}
\paragraph{}
Durant toute la période moyenne âgeuse, les forgerons étaient comme je l'ai dit, omniprésents. Ils confectionnaient
Durant toute la période moyenne âgeuse, les forgerons étaient omniprésents. Ils confectionnaient
toutes sortes d'outils du quotidien, mais on les trouvaient également dans le bâtiment, ou encore chez les militaires
pour la confection d'armes et d'armures, sans oublier le vétérinaire de l'époque, le maréchal-ferrant, soignant
principalement les chevaux, mais aussi les bœufs.
pour la confection d'armes et d'armures, sans oublier un des vétérinaire de l'époque, le maréchal-ferrant, soignant
principalement les chevaux.
\paragraph{}
Mais au vu du nombre souvent faible de ces artisans dans les campagnes, ces différenciations exprimaient simplement des
spécialisations, puisqu'en réalité, un forgeron pouvait parfois être amené à ferrer des chevaux, et un maréchal se
retrouvait de temps en temps à la confection des serrures\footnote{Référence: Les maréchaux à l'époque médiévale}.
\subsection{Le forgeron "classique"}
\paragraph{}
Le forgeron "classique", c'est celui qui est le plus courament désigné par le terme général forgeron, puisqu'il n'a pas
un métier très précis. Ils étaient très nombreux, l'industrie n'existant pas encore.
C'est lui qui fabrique la plupart des outils de la vie courante, c'est à dire une multitude
d'outils agricoles, mais aussi
un métier très précis. Ils étaient très nombreux, l'industrie n'existant pas encore. C'est lui qui fabrique la plupart
des outils de la vie courante, c'est à dire une multitude d'outils agricoles, mais aussi les parties métalliques d'un
bâtiment tel les pentures de portes ou les garde-corps d'un balcon.
\paragraph{}
C'est un artisan
\subsection{Le maréchal-ferrant}
\paragraph{}
Le maréchal-ferrant est certainement la classe de forgeron la plus complexe de part son hétérogéneité au sein de la
classe, mais aussi de part le nombre de compétence qu'un maréchal-ferrant doit cumuler.
\paragraph{}
Apellé autrefois simplement maréchal, souvent orthographié \emph{mareschal}, cet artisan du fer doit certes être un
très bon forgeron, le fer à cheval étant une pièce plutôt complexe à réaliser non pas par sa forme, mais par le fait
qu'elle doive s'adapter parfaitement aux contraintes imposées par le sabot du cheval variant d'une bête à une autre,
mais aussi des ``spécialistes de la médecine du cheval''\footnote{Référence: Les maréchaux à l'époque médiévale}.
\paragraph{}
\subsection{L'armurier}
\subsection{Bien d'autres spécialisations}
@ -119,18 +175,74 @@ d'outils agricoles, mais aussi
% outils de la vie de tous les jours tels que les couverts,
\section{Un métier qui se transmet par apprentissage}
\paragraph{}
À une époque où l'école n'existe pas vraiment, en tout cas pas pour le peuple, il n'existe aucune formation
professionnelle comme maintenant pour apprendre à être forgeron. La plupart le deviennent de père en fils par un
apprentissage qui s'effectue tout au long de la croissance et de l'éducation des jeunes.
\subsection{Un apprenti à tout faire}
\paragraph{}
L'apprenti est certes, là pour apprendre, mais cela s'effectue avant tout par de la pratique. Ses débuts malgré tout se
marquent surtout par de l'observation, mais cela ne l'empêche pas d'apprendre la théorie avant d'être en âge de
pratiquer. Il sait donc au début comment règler le feu pour obtenir les flammes adéquates, celles qui permettent de
faire tel ou tel travail avec tel ou tel métal.
\paragraph{}
Il apprend aussi les bases de la métallurgie, du moins ce qui se savait à l'époque puisque toutes les connaissances
restaient empiriques, mais il apprenait au moins ce qui se savait par expérience comme les différentes trempes et
cémentations qui permettent un certain contrôle des propriétés mécaniques vouluent pour la pièce.
\paragraph{}
Une fois en âge de pouvoir travailler, l'apprenti commence par faire les pièces les plus basiques comme par exemple des
piques à viandes, ancêtre de notre fourchette ne comportant qu'une seule pointe, qui lui permettent de s'entraîner à
manipuler le métal.
\paragraph{}
Mais dès qu'il en a la force, le jeune forgeron peut se voir demander régulièrement d'empoigner la masse, ce gros
marteau au long manche, bien plus lourd que les marteaux courant, que l'on manipule à deux mains, afin de frapper sur de
grosses pièces que le forgeron manipule sur l'enclume. C'est là l'ancêtre manuel du marteau pillon. Avec une bonne
coordination, les apprentis pouvaient être jusqu'à quatre ou cinq\footnote{Nombre rapporté à mes oreilles par un témoin de
cette pratique en entreprise encore à l'heure actuelle, j'en déduit que cela devait donc se faire, car j'ai trouvé de
nombreuses sources assez vague à ce sujet, rapportant ``plusieurs'' apprentis coordonnés à l'époque médiévale} à frapper
en cadence, suivant les ordres du maître de forge.
\paragraph{}
Il n'y a cependant pas que dans la forge que les apprentis se rendaient plus qu'utiles, car prenons l'exemple d'une
rambarde d'escalier. Le forgeron peut peut-être la forger seul dans son atelier, même si cela ne doit pas être simple
pour un escalier de plusieurs mètres, mais pour la transporter et l'installer à son emplacement définitif, il est
certain qu'il fallait s'y prendre à plusieurs et c'est à ce moment que les jeunes gens qui connaissent les méthodes du
forgeron se rendent plus utiles que le client plein de force et de bonne volonté, mais qui n'y connaît guère.
% Aide pour les grosses pièces
% "Marteau pillon manuel"
\subsection{La forge: une affaire familiale}
\paragraph{}
Il est certain que le forgeron installé dans une grande ville peut facilement se retrouver avec des apprentis venant de
toutes les familles de la cité, puisque celles ci sont nombreuses et que la charge de travail au vu du nombre
d'habitants doit être relativement plus élevée qu'en campagne, ce qui peut impliquer de devoir prendre un grand nombre
d'apprentis que la famille ne peut pas forcément fournir. Mais une fois en âge de tenir leur propre forge, ces apprentis
ne peuvent pas tous reprendre l'atelier de leur patron puisque celui-ci est presque toujours destiné à l'héritage du
propriétaire se trouvant parmis les apprentis. Les autres jeunes peuvent alors devenir des ``salariés'' de cette
entreprise qui reste familiale.
\paragraph{}
Mais cependant, c'est en campagne que les forgerons sont les plus nombreux, puisqu'en général, on en compte un par
village, au moins en ce qui concerne les maréchaux, le cheval étant omniprésent à cette période. Or dans un village, la
descendance des fermiers est vouée à travailler aux champs, celle des menuisiers à travailler le bois, et ainsi de suite
pour tous les artisans du bourg, car tel est le fonctionnement de la société au Moyen-Âge.
\paragraph{}
Mais cela a au moins le mérite de facilité la transmission des techniques, car un père n'attend pas d'être à l'atelier
(bien que celui-ci soit très souvent inclus dans la maison) pour parler de son métier à son fils. Ainsi, l'enfant
baignant dans le milieu depuis sa tendre enfance est à même de bénéficier au maximum de l'expérience et de la technique
de son père.
\section{Bien peu de connaissance et beaucoup d'expérience}
\subsection{Un proverbe bien réel}
% ``C'est en forgeant que l'on devient forgeron''
\paragraph{C'est en forgeant que l'on devient forgeron}
Voilà un proverbe des plus vrais, et c'est d'ailleurs une des premières choses que m'a dit Denis Poux lorsque je l'ai
rencontré. En effet, la forge n'est et n'a jamais été quelque chose que l'on apprend en 5 minutes. Les forgerons
médiévaux vouaient leur vie entière, comme décrit précédemment, à ce métier durant des générations, et c'est à cela que
l'on doit la plupart des avancées dans ce domaine, à ces gens qui, à force d'expérience, on mis au point des techniques
qui tendent désormais à s'oublier.
% À l'époque, le forgeron ne fait pas d'armes, c'est une classe à part qui les fait!
% Peu de métallurgie, on sait comment faire mais pas comment ça marche.
@ -155,6 +267,8 @@ d'outils agricoles, mais aussi
% À l'époque romain/celte: fabrication de clefs, fer à cheval.
\subsection{Une expérience qui tend à s'oublier}
@ -176,6 +290,19 @@ par quelqu'un qui est salarié quelque part, contrairement à nos ancêtres qui
nécéssaire à la confection de la plupart des objets courants.
\subsection{Un objectif différent}
\paragraph{}
Autant le fer forgé était autrefois un matériau de base pour la confection de la plupart des objets, autant à l'heure
actuelle, les méthodes d'industrialisation ont rendu obsolète ce procédé. Pourtant, on trouve encore des artisans
ferroniers de nos jours.
\paragraph{PARAGRAPHE À RETRAVAILLER}
Cela ne signifie pas qu'ils sont un anachronisme professionnel, mais simplement qu'ils ne poursuivent plus les mêmes
objectifs. En effet, la majorité font de leur passion un métier en s'établissant en tant qu'artisan
ferronier-serrurier-métallier, mais dans tous les cas ils sont là avec le même rôle qu'un menuisier qui pose des
fenêtres: ils sont artisans du bâtiment. Toutefois pas n'importe quel artisan, car ce n'est pas pour rien si l'on voit
écrit très souvent ``ferronerie d'art'' sur leurs enseignes. Si un menuisier pose des fenêtres achetées chez un
industriel, le ferronier d'art, lui, les réalise, en suivant les demandes de ses clients afin de satisfaire au mieux les
objectifs personnels de chacuns. Cela demande toujours un regarde artistique important, car c'est là le principal
avantage: pouvoir faire faire sur mesure ce que l'on désire.
\section{Peu de changements, mais des nouveautés}
\subsection{Des outils plus performants}

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